maltepe escortbostancı escortanadolu yakası escortroobet casinoRoobetChicken mystakealf inscriptionataşehir escortistanbul escort bayanbonusgrandpashabetgrandpashabettempobetrizz casinoparis sportifs hors arjeljetxhacklinkmarsbahisdeneme bonusutwitch viewer botjojobet girişjojobetbetebetjojobetjojobetbetebetjojobetbahsegeljojobetjojobet girişjojobetmarsbahisholiganbetjojobetbonus sans depotcasibomMatbetJojobet girişsahabet girişextrabetHoliganbetHoliganbet girişbetsmoveankara escort bayanGrandpashabet girişCasibom girişJojobetistanbul escortdeneme bonusumarsbahisjojobet girişcasibomcasibom girişjojobet girişjojobet girişmatadorbet girişholiganbetcasibomsahabetjojobetjojobetjojobetcasibomPusulabetmatbetMARSBAHİSmarsbahiscasinolevantceltabetMarsbahiscasibomlunabetextrabet betciobaywin girişrüyabetrüyabet girişbetist girişbetriyalbetriyaljojobet girişjojobetjojobetjojobetcasibombetriyalbetkomPusulabetbizbet girişbetnanocasibom güncel girişcasibom girişjojobet girişcasibom girişcasibom girişcasibom girişcasibom güncel girişcasibom girişjojobet girişjojobetjojobetsahabetsahabet girişsahabet güncel girişjojobetsahabet girişsekabet girişsekabet girişjojobetcasibom girişcasibom güncel girişbetsmovebetsmovegoldenbahisbetvole girişbetriyalgaziantep escortgaziantep escortporno izlecasinolevantmarsbahisvaycasinocasibommostbet girişbetkombetkanyonbetkomcasinolevantdeneme bonusu veren sitelercasinolevantcasibomcasibom güncelcasibom girişstarzbetdinamobetcasibom güncelcasibom güncelcasibom güncelcasibom güncelcasibomcasibom güncel girişcasibomcasibomcasibomcasibomcasibomcasibomcasibomcasibomcasibomcasibomcasibomcasibomcasibompadişahbetjojobetcoinbar girişCASİBOMasyabahiscoinbar girişbetvolesahabetsahabet girişSelçuksportsbetciobetciomarsbahisMARS7 slotslevant casinobetriyal girişJOJOBET GİRİŞjojobet girişjojobetmatadorbet girişcasibomjojobetjojobetbetparkvevobahisCasinoplusgalabetwinxbetbizbet girişBnl businessextrabetmatadorbetvaycasinovaycasino girişCasibommarsbahiskralbetmatbetjojobetjojobetjojobetcasibom girişcasibom girişcasibom girişcratosslotjojobet girişmarsbahis girişholiganbet güncel girişJojobet girişjojobet girişcasibom girişcasibomcasibommarsbahisMarsbahiscasibomcasibomcasibombnl businessdumanbethttps://kst.nis.edu.kz/casibom girişcasibomcasibom günceljokerbetsekabetbahsegel girişcasibommarsbahis girişcasibomcasibomcasibom güncel girişbetebet girişcasibomcasibom güncel girişcasibomasyabahis
Arrivage de CD & Vinyles collectors sur la boutique ! Stock limité

Rappeur prometteur originaire de Suresnes, Laucarré en est déjà à son troisième EP, Merci la vie pour les douleurs. Il y fait un bilan de son début de carrière et en tire certaines leçons qui prépareront la suite de sa carrière. Pour l’heure, il se confie à Scred Magazine sur son parcours, son identité artistique et ses ambitions, dans une interview à découvrir dès maintenant.

 

ADRIEN : Bonjour LauCarré, tu as sorti ce 21 juin ton troisième projet, Merci la vie pour les douleurs. Pour commencer, peux-tu expliquer l’origine de ton nom de scène ?

LAUCARRÉ : Je m’appelle Loïc et mon nom de famille commence aussi par un L, vu que j’aime bien les maths, j’ai fait L fois L, ça donne L au carré. 

 

A : Pourquoi avoir choisi ce titre pour ton EP ?

L : Toute cette dernière année, j’avais beaucoup de frustration en moi, j’avais des petites galères avec certaines maisons de disque. Ça a créé des frustrations qui m’ont inspiré certains titres. Finalement, je me suis dit que ce n’était pas si mal d’avoir été triste ou frustré, parce que ça m’a permis de sortir ces sept magnifiques titres, disponibles maintenant dans le projet. 

 

A : Ce titre rappelle certains morceaux de Wallace Cleaver, qui ont obtenu un certain succès critique et populaire. Est-ce que tu pense que le public est plus sensible à ces thématiques en 2024 qu’avant ?

L : J’ai l’impression. Grosse dédicace à Wallace Cleaver, c’est très très fort ce qu’il fait. Je pense que les gens sont de plus en plus tristes, ou juste plus ouverts à assumer cette tristesse. C’est peut-être plus démocratisé, et ça plaît plus. Après, faut pas non plus tomber dans la tristesse à outrance, on est bien où on est, faut relativiser. 

 

A : C’est ton troisième projet, il fait sept titres comme les deux précédents. Pourquoi privilégies-tu ce format en particulier ? 

L : Ouais, je suis un gros flemmard finalement ! (Rires) Je suis pas encore très connu, donc je préfère arriver avec des projets de sept titres où les gens peuvent se concentrer dessus, et pas un album de quinze titres où des sons peuvent tomber à l’eau. Là, les gens peuvent bien se concentrer sur les sept.

 

A : Il y a une deuxième partie prévue en fin d’année pour cet EP, sera-t-elle dans la même lignée ?

L : Je pense qu’elle sera dans la même lignée, mais avec d’autres facettes de la douleur, genre des déceptions amoureuses. Les douleurs que je n’ai pas abordées dans la partie 1. 

 

 

A : Tu as mis un an et demi à préparer ce projet, pourquoi avais-tu besoin de tout ce temps ? 

L : En vrai, c’était pas ma décision. J’avais des problèmes de contrat qui ont beaucoup retardé le projet. J’ai beaucoup été mis sur le côté quand j’étais chez Polydor, ce qui fait que ça m’a pris beaucoup de temps. C’était vraiment les choses de la vie. 

 

A : Depuis combien de temps es-tu dans le rap ?

L : Moi, je fais du rap depuis que j’ai douze ans. Aujourd’hui j’en ai vingt-trois. À l’époque, j’étais fan de la Sexion d’Assaut, je me suis dit : « si j’écrivais comme eux ? » et c’est parti de là. Depuis, j’ai pas lâché, je suis tombé amoureux de cet art.

 

A : Quels artistes t’ont donné envie de rapper ?

L : Y’avait trois grandes entités. Y’avait la Sexion d’Assaut, y’avait L’Entourage, et les gars du label Nouvelle École, S.Pri Noir, Still Fresh et Quincy. C’était mes plus grandes inspirations.

 

A : Tu viens de Suresnes, dans le 92, département historique du rap. Est-ce que tu es connecté avec les autres artistes de ton département ?

L : J’ai quelques connexions avec quelques artistes, pas les plus connus. Booba, SDM, c’est pas encore ça (rires), mais les rappeurs de Nanterre, qui est juste à côté, oui. Bilton, Ven1, qui casse tout en ce moment, Doria que je connais vite fait. Plus des gars de Rueil, Dertay, Brvmsoo, Cacahouète, on se connaît. 

 

A : Tu as été repéré il y a quelques années par Bigflo et Oli. Comment s’est faite cette connexion ?

L : J’ai eu de la chance, je te mens pas. Je faisais des colonies de vacances quand j’étais plus jeune, un pote m’a filmé en train de rapper. Une semaine plus tard, il croise Oli en soirée, il lui fait écouter, il kiffe. Il prend mon Insta, me contacte, me demande si j’ai d’autres sons. Puis ils ont commencé à développer une structure, et je suis parti avec eux, c’est devenu mes frérots. Je suis toujours sur leur structure, en indépendant. 

 

A : Est-ce que cela t’a permis de partager des concerts avec eux ?

L : J’ai pu faire des concerts avec eux, des premières parties, ils m’ont invité à des Planète Rap, j’ai eu un petit public grâce à eux. J’ai encore plein de choses à faire, mais  c’est déjà pas mal.

 

A : Peut-on imaginer un featuring à l’avenir ?

L : Obligé. Y’aura au moins un son, c’est sûr et certain.

 

A : Dans l’intro du projet, qui porte le titre de l’EP, tu parles de ton expérience contrastée en major. Quel bilan en tires-tu ?

L : En vrai de vrai, je regrette pas, parce que ça reste une bonne expérience, tu apprends des choses sur la réalité de l’industrie, comment ça marche… J’ai pu découvrir les rouages et me faire deux ou trois contacts. Après, l’inconvénient c’est que quand t’es encore en développement, ils te respectent pas forcément. Ils ont toujours du temps pour les gros artistes, quand t’es un petit moins, c’est ça le plus frustrant.

 

A : Dans On a mal, tu dis : « J’ai rendez-vous, je dois faire une interview et je crois que ça sera plutôt gênant. » Qu’est-ce qui peut être gênant dans les interviews ?

L : Ce qui est gênant, c’est les gens qui font leur job pour leur job, qui sont pas spécialement intéressés par le projet LauCarré, qui posent des questions basiques, et tu sentais qu’ils connaissaient pas le projet en profondeur.

 

A : Tu évoques beaucoup l’idée de tout abandonner qui t’a parfois traversé l’esprit. Est-ce que ça a parfois été difficile de ne pas lâcher ?

L : Ouais, c’est comme partout, t’as des hauts et des bas, t’as des voix dans ta tête qui se contredisent. En fait j’ai constamment cette dualité, mais j’aime trop cet art pour pouvoir m’arrêter. J’en ai fait un morceau, Tout est magique, où il y a ce truc de tout abandonner, mais en fait je peux pas. On va continuer, pas le choix.

 

A : Pourquoi n’es-tu pas allé voir un psy ?

L : Toi t’as bien écouté le projet ! (Rires) Je pense que j’ai encore cette fermeture d’esprit, à avoir du mal à m’ouvrir à d’autres personnes. Vu que la musique c’est ma thérapie, c’est là que je me confie. En fait c’est juste un bout de pensée, et à la fin y’a cette ouverture en mode « on sait jamais »… Peut-être que j’en referai un autre morceau, peut-être que c’est le psy qui ira me voir. 

 

 

A : Après les EP, est-ce que tu comptes proposer un album plus dense ensuite ?

L : Pas pour le moment, tout dépend de comment je le sens. Ça dépend de s’il y a un engouement suffisant autour de moi. 

 

A : Pourras-tu te produire sur scène en ton nom ?

L : Je suis en train de voir pour une tournée des petites salles en 2025, des salles de 200 places en province.

 

A : Après les douleurs, la suite sera-t-elle plus joyeuse ?

L : J’espère, en tout cas. 

 

 

L’EP Merci la vie pour les douleurs de Laucarré est disponible sur toutes les plateformes de streaming.

Interview réalisée par Adrien

 

> VISITEZ LA BOUTIQUE DU RAP FRANÇAIS

SHOP RAP FR
Des milliers de produits Rap Français t'attendent sur Scredboutique.com