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Souffrance : « Je suis dans l’histoire du rap maintenant »

« Le mec de l’ombre », « le lyriciste », « un putain de punchliner », « un très grand rappeur », « une très belle plume », … Voilà comment les membres de L’Uzine décrivent leur collègue Souffrance. Juste après avoir brulé les studios de Skyrock, le membre du groupe montreuillois présente son premier album solo, « Tranche de vie », avec une des lames les plus aiguisées qu’on est vu. Disponible depuis le 21 mai, ce projet intimiste et convaincant a déjà brisé quelques nuques.
À cette occasion, le Scred Magazine est allé à sa rencontre.

Comment s’est passé cette année sous Covid ?

Pour moi, ça s’est bien passé. J’étais au chômage et je touchais les Assedic. Après autour de moi, il a fait quelques dégâts.
Même pour l’Uzine : on a été emmerdé, on a annulé une vingtaine de dates un peu près. On a dû faire un ou deux concerts après celui du Scred festival 5 mais c’est tout quoi…

Dans Entre dans la secte, le documentaire sur ton groupe, L’Uzine, on voit que c’est toi qui es à l’origine du blaze du crew. Pourquoi ce nom précisément ?

C’est pour plusieurs raisons : Tout d’abord, lorsqu’on était plus jeune, nos darons nous répétaient souvent : « si tu ne travailles pas à l’école tu vas finir à l’usine ». Aujourd’hui, c’est le cas. Ensuite, il y avait cette idée de travail à la chaîne, cet aspect très productif. Cela évoquait aussi notre origine sociale : on est tous issu de la classe populaire. Puis on a mis un Z parce que « les derniers seront les premiers ». On part d’en bas mais ce n’est pas un frein pour nous. Il y a beaucoup de symbolique dans ce blaze.

De gauche à droite : G High DJo, Cenza, Tonio Le Vakeso, Souffrance, Tony Toxik, Dj Soul Intellect

Et toi, pourquoi « Souffrance » ? Comment ça t’est venu ?

Mon prénom, c’est Sofiane, tout le monde m’appelait « Souff’ ». Puis, à l’époque de Sarkozy, on parlait beaucoup de la « France d’en dessous ». Donc « Souffrance » j’aimais bien. Ça donnait un côté un peu Marvel. J’avais rencontré un rappeur qui s’appelait « Tristesse » aussi. Ça me parlait pas mal.

En décembre, tu as sorti une mixtape, Noctambus, dans laquelle on retrouve des morceaux datant parfois des années 2000. Pourquoi t’as souhaité regrouper tous ces morceaux ensemble avant de sortir ton album ?

L’idée de la mixtape elle vient de Tony [Tony Toxik, autre membre de l’Uzine]. Il m’a dit que c’était une bonne idée de sortir tous les morceaux qu’on avait en stock. Du coup, on a mélangé des inédits qu’on n’a pas mis dans l’album avec des morceaux, des freestyles plus anciens. Étant donné qu’on a repoussé la date de sortie de l’album à cause du Covid, c’était bien de proposer quelque chose en attendant.

Pour revenir sur le documentaire, tu affirmes avoir un style en solo différent que celui de L’Uzine. En quoi est-il différent ?

En effet, on connaît L’Uzine surtout par rapport à des morceaux comme « Mange tes morts », des morceaux de scène où ça « pogotte », etc… Moi, mon univers est peut-être un peu plus intimiste. C’est plus de la musique que t’écoutes tout seul.

Cela t’a demandé un effort d’adaptation sur Jusqu’à la vie par exemple ?

Non pas du tout parce que je sais le faire en soi. L’effort d’adaptation il était plus sur l’aspect scénique. Se coordonner sur scène, jouer avec le public, etc… Là, j’ai dû travailler ouais.

Pour ton premier album, Tranche de vie, les autres membres de L’Uzine n’apparaissent pas en feat. Pourquoi ?

Tu sais, moi je rappe depuis 2002/2003. J’avais envie de rattraper le temps perdu. Je voulais mon propre espace et d’avoir des morceaux 100% Souffrance. On m’a souvent entendu en feat, rarement en solo. Je voulais vraiment jeter un pavé.

Comment ils ont apporté leur contribution ? J’imagine qu’ils étaient en soutien pour la préparation de cet album…

Oui bien sûr ! Tony s’est occupé de tout le mixage et le mastering ainsi que la direction musicale du projet. Cenza était très présent pour les clips et leurs réalisations. Vakeso apportait sa contribution dans l’affinage des morceaux et au moment de leur sélection pour l’album.

Tu as été très productifs ces derniers temps. On a pu remarquer que tu étais aussi efficace sur trap que sur boom-bap. Pourtant tu nous livres un album essentiellement boom-bap. Pourquoi ?

Je n’ai pas vraiment calculé à vrai dire. C’était par rapport aux prods qu’on m’envoyait. Étant donné que notre univers est très boom-bap, les beatmakers contactés sont principalement dans ce genre-là. Après le boom-bap, c’est ma base personnellement. C’est là où je suis le plus à l’aise. J’ai démarré l’album il y a 5 ans et j’avais commencé sur de la boom-bap. Je voulais garder cette cohérence musicale sur l’ensemble du projet.

Tu débutes l’album avec le morceau « Périphérique », un morceau où tu évoques ces trajets en voiture que tu effectuais pour aller dealer. Finalement, cette période de ta vie où tu étais dans la « bicrave » c’est celle où tu te confies le plus sur ce projet. Pourquoi avoir-souhaité particulièrement de cela ?

Ce morceau c’est un des plus anciens de l’album. Je l’ai écrit en partant en vacances en 405d sur les routes nationales. Je parle beaucoup de cette période parce qu’à l’époque c’est ça qui me définissait. L’album s’appelle Tranche de Vie et c’est cette tranche-là dont je voulais parler, entre mes 18-30 piges. La bicrave a été une partie importante de ma vie. J’avais besoin d’oseille, j’étais marginalisé dans cette société, je ne croyais pas trop au travail. C’est arrivé un peu comme ça dans ma vie.

Dans le même morceau, tu fais une analogie entre l’argent et « les lumières de la ville ». C’était véritablement un moyen de t’en sortir pour toi ?

Oui, j’y croyais. Je pensais que j’allais pouvoir m’en sortir de cette manière. Aujourd’hui, je n’y crois plus. D’ailleurs, dans d’autres morceaux de l’album, j’ai une vision rétrospective très différente.

Aujourd’hui, beaucoup de rappeurs font l’apologie du trafic de drogue. Toi qui l’as connu, comment vois-tu cela ?

Oui, il y en a beaucoup qui vante la bicrave. Moi, j’appelle ça la « periféerie », la « féerie du périph’ ». Ils en font l’apologie parce que c’est ce qui marche, et peut-être aussi parce que c’est encore leur vie, je n’en sais rien. Vis-à-vis de mon propre vécu, je ne peux pas en faire l’apologie.

Dans « Van Damme », tu ajoutes : « Attiré par la lumière comme un papillon, j’ai suivi une luciole ». Tu admets donc que c’était une impasse ?

Oui, évidemment c’était un mauvais choix. J’ai perdu mon temps selon moi. Ça t’empêche d’avancer en vérité. Tu n’avances pas sur les choses importantes de ta vie, tu stagnes finalement. C’est ce que j’explique dans le morceau « Bicraveur blues ».

À l’écoute de ton album, on ressent très fortement que tu viens de la culture « freestyle ». Cela t’a demandé un certain travail de mettre un peu plus de cohérence dans ton écriture ?

Avant cet album, j’ai sorti une série de freestyle, « The Wire », ainsi qu’un maxi « Cité d’or ». Là, fallait que j’écrive à l’arrache. Mais un morceau comme « Simba », quand j’ai entendu la prod, je me suis dit : « il faut que j’écrive quelque chose d’important pour moi ». Au final, j’ai mis des semaines à écrire la première ligne. Donc oui, cela a demandé un certain effort de ma part.

Sur le morceau « Meutre », tu dis : « V’là le pur produit de la périphérie de Paris ». Qu’est-ce que c’est exactement un « pur produit de la périphérie de Paris » ?

Je dis ça parce que je suis arrivé en France a 5 ans, j’étais en Indonésie avant. J’ai toujours évolué dans le 93. Mes influences sont vraiment banlieusardes musicalement parlant. J’ai écouté du rap américain beaucoup plus tard. Je n’ai pas l’impression de me nourrir du rap cainri. C’est pour cela que je dis que je suis un pur produit de la périphérie de Paris.

 

Effectivement, par rapport aux autres membres de L’Uzine, j’ai l’impression que tu t’inspires moins du rap américain. Ton école c’est plus le rap français donc. Quels artistes t’ont influencé ?

Le premier album qui m’a giflé c’était Temps mort de Booba. Ensuite, Tandem/Mac Tyer, Oxmo Puccino, 113, X-Men, Rocca, Assassin, NTM… Mais c’est vraiment Temps mort qui m’a mis dedans.

Et tu écoutes quoi récemment en rap français ?

J’aime bien Benjamin Epps. J’essaye de ne pas écouter de rap français. J’ai peur que ma mémoire me fasse ressortir des phases, etc.. mais je check tout ce qui sort.

Il y a beaucoup de références cinématographiques dans cet album : « Van Damme », « Bruce Wayne », « Danny Glover », … Tu es cinéphile ?

Pas vraiment, c’est plus des souvenirs, des films qui m’ont marqué. J’aime bien l’écriture imagée. Dans « Simba », je dis : je mets des images dans ta tête pourtant je dessine pas ». J’aime bien le cinéma bien sûr, même si je trouve qu’aujourd’hui il n’y a plus de bons films. L’avantage des références cinématographiques, c’est que ça permet d’imager facilement les propos. Et puis ça me permettait d’avoir des gros noms dans mon album (rires).

Tu avais arrêté le rap pendant un temps, entre 2011 et 2015. Pourquoi ?

Déjà je n’étais pas à fond dedans. Je faisais du rap en dilletante. Mais surtout j’étais dans une phase de changement dans ma vie, je voulais m’insérer dans la société, j’étais avec mon ex, on a eu un enfant. Un changement de vie total. Mon mode de vie ne collait plus avec cette musique.

Du coup, est-ce que tu regrettes de ne pas avoir participé plus intensément dans les premiers projets de L’Uzine ?

Non, je ne regrette pas. Je me dis que les choses devaient se faire ainsi. Ça devait se passer comme ça. Puis aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on est dans un changement, pour le rap. Ça fait 10 ans qu’on est dans la trap et qu’on tourne autour des mêmes discours. J’ai l’impression d’arriver au bon moment. Cet album, c’était important pour moi. Ça fait des années que je rappe. À chaque fois que j’écrivais un texte, on me disait : « Lourd ! » donc il était temps que je concrétise ça. Quoi qu’il se passe, maintenant je suis dans l’histoire du rap. Je suis vraiment fier de cet album.

Dans « Simba », tu as cette phase : « Comme étendard, on brandit nos taudis / En vérité, on veut la tête des fils de pute qui nous y ont mis ». Dans Bruce Wayne aussi, un texte très contestataire, tu as un discours très similaire. Tu as une analyse de la société comme un conflit entre classes sociales. C’est vraiment comme ça que tu le perçois ?

Ouais totalement ! On est dans un conflit de classe sociale, qu’on tente d’instrumentaliser vers un conflit de race. Depuis toujours, on tente de nous diviser. Le racisme existe c’est sûr mais selon moi la principale opposition c’est la classe sociale.

Que ce soit dans cet album ou dans tes projets précédents, tu évoques régulièrement la situation en Palestine. Comment tu vois ce nouvel embrasement au Proche-Orient ?

En vérité, ça ne me fait plus rien. Je regarde ça de loin à travers les écrans. Je me renseigne plus sur les informations. Ça glisse sur moi maintenant. J’arrive plus à ressentir de la tristesse, de la douleur. J’ai l’impression que ça ne va pas changer, je suis un peu blazé en vérité.

Je sais que ce n’est pas vraiment la bonne chose à faire mais j’essaye d’abord de m’en sortir moi-même et après je serais en mesure d’aider les autres. Mais là je suis très loin de m’en être sorti. On est dans une mise à l’amende mondiale de toute façon. Je parlais avec Rocca, qui est en Colombie, et il me racontait que l’armée tire actuellement sur la population, que des jeunes disparaissent. Même en France, si on regarde les Gilets Jaunes, on a eu une répression brutale avec des mains arrachées, des yeux de perdus, …

Pour revenir à cette période où tu dealais, dans « Dernier texte », tu dis que c’est à la naissance de ta fille que tu as arrêté. C’est la paternité qui t’a sauvé de ça ?

Oui après je ne dirai pas que c’est la paternité qui m’a sauvé. Ce qui m’a sauvé c’est ma volonté de quitter ce milieu. J’ai toujours voulu quitter la cité, connaître autre chose. Même si j’étais déjà dans une démarche de vouloir tout arrêter, la naissance de ma fille a été un élément déclencheur, c’est sûr !

Maintenant qu’on commence à avoir des perspectives de sortie, j’imagine que tu as hâte d’aller défendre l’album sur scène

Oui carrément ! Là on va reprendre des dates avec L’Uzine par contre en solo, pour l’instant je n’ai rien de prévu.

Tu aimerais poursuivre en solo, sortir d’autres projets ?

Oui, je ne compte pas m’arrêter là. J’ai des retours positifs sur le projet. Il m’arrive des choses que je n’aurai pas imaginé. J’ai un freestyle sur Skyrock qui a fait du bruit. Ça m’encourage à continuer tout ça.

 

D’ailleurs, grâce à ce freestyle, vous avez une nocturne sur Skyrock le vendredi 21 mai…

Oui, franchement c’était inattendu. Skyrock, ce n’est pourtant pas la radio qui passe le style musical qu’on propose. Moi je ne crache pas sur la visibilité. Je veux vivre de ma musique et Skyrock peut nous offrir une visibilité qu’on n’a pas actuellement. Tant qu’on ne me demande pas de modifier ma musique selon le média, je viens sans aucun souci. NRJ, France Inter, Skyrock, Fun Radio, … Peu importe.

[Retrouvez La Nocturne de L’Uzine ici]

Vous préparez une suite avec l’Uzine ?

Oui, on a des trucs en préparation là. Après moi j’ai toujours écrit et même si demain j’arrête le rap, je continuerai d’écrire de toute façon et je ferais des freestyles en soirée avec mes potes. Ça reste une passion avant tout.


Propos recueillis par Kevin Nectoux

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