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Légende vivante du rap français, Dany Dan a notamment brillé au sein des Sages Poètes de la Rue, mais s’était fait assez rare ces dernières années. Absent des charts depuis 2014 en binôme avec Ol’Kainry et 2010 en solo, le rappeur boulonnais a croisé la route du producteur émérite Kyo Itachi pour concevoir un album qui s’annonçait historique dès son annonce. Dans un luxueux hôtel parisien qui sied parfaitement à son image, Dany Dan, accompagné de son acolyte masqué Kyo Itachi, s’est confié à Scred Magazine. Il ne s’agit que de ça.

 

 

ADRIEN : Bonjour Dany Dan et Kyo Itachi, vous sortez ce 9 février votre album commun intitulé Pièces montées. Quand et comment vous êtes-vous rencontrés et avez-vous commencé à travailler ensemble ?

 

DANY DAN : J’avais entendu parler de Kyo Itachi par rapport à son travail avec des américains, dont certains de mes rappeurs préférés. Conway, Westside Gunn, toute leur équipe… Quand j’achète leurs albums, je vois les crédits, et je remarque un certain Kyo Itachi. Je me dis que le nom est drôle, et excuse-moi pour le stéréotype, que les Japonais sont vraiment forts avec les machines. Je commence à voir de plus en plus son nom, et on commence de plus en plus à parler de lui avec mes amis, jusqu’à ce que quelqu’un me dise : « Est-ce que tu sais que c’est un parisien ? ». Je réalise que ce n’est pas un Japonais, mais un parisien, un renoi, qui habitait à Bondy. Je n’y croyais pas jusqu’à ce que je le voie en photo. Deux semaines plus tard, je reçois un coup de téléphone, et c’était Kyo. Il me dit qu’il aime bien ce que je fais, puis me demande si on peut faire un morceau pour sa compilation Solide.

 

KYO ITACHI : Il avait un planning assez chargé. Poliment, il m’a dit qu’il devait honorer les featurings qu’il avait à faire, et m’a proposé de le recontacter. J’attendais qu’Alpha Wann finalise son track sur mon projet, et mon meilleur ami m’a alors proposé de recontacter Dany Dan à ce moment-là. Il me fallait une grosse tête que je respecte particulièrement pour boucler cet album. Y’a des gens qui te disent oui, d’autres non, d’autres qui ne te connaissent pas… Dany Dan, ça a été la cerise sur le gâteau. On a fait un premier morceau, César, présent sur Solide, puis par la suite on a enchaîné.

D : Il m’envoie trois ou quatre instrus pour que je choisisse, et je les trouve toutes bien. On fait le morceau, qui sort et qui est apprécié. Ensuite, j’avais besoin d’autres instrus, il m’envoie un pack de dix ou quinze, je commence à bosser dessus, et au fur et à mesure, des rapports se sont créés. Ça a été assez vite, le temps d’un mois ou deux on avait déjà cinq ou six morceaux, et là, on s’est dit qu’on pourrait faire un album ensemble.

 

K : Juste après, on avait Rap Jeu, et on a décidé d’annoncer à ce moment qu’on préparait un projet ensemble.


A : L’alchimie rappeur-producteur vous stimule-t-elle davantage que le travail en solo ?

 

D : Je viens d’un groupe, les Sages Poètes de la Rue, où Zoxea et Melopheelo étaient la plupart du temps les compositeurs. J’ai commencé et grandi avec des producteurs avec qui je travaillais en alchimie. On était vraiment proches, ils savaient exactement ce que je demandais, ce que je voulais, sur quels sons j’étais le plus à l’aise. J’ai un peu retrouvé cette alchimie avec Kyo. Très vite, quand je demandais une direction de rythmique, de vitesse, de mélodie, il me la renvoyait exactement comme je voulais, exactement comme avec les Sages Poètes. Entre temps, je suis souvent invité pour des featurings, sur lesquels j’avais parfois du mal à me mettre d’accord avec les producteurs. Donc en ayant un producteur comme Kyo Itachi, avec qui j’ai une telle alchimie, on a foncé directement.

 

K : Ce sont deux manières de travailler différentes. Quand tu travailles avec un seul artiste, t’as une proximité, des caractères différents… C’est plus calme, tu peux avoir du recul. Y’a pas de rush. C’est plus speed quand il y a plusieurs personnes en même temps, alors qu’avec un seul artiste, il veut tel type de prod, telle ambiance, avec beaucoup moins de pression.

 


A : Dany, c’est ton premier projet solo depuis 2010, depuis tu n’as sorti qu’un projet en duo avec Ol’Kainry et un avec les Sages Poètes De La Rue. Pendant toutes ces années, est-ce qu’il manquait quelque chose pour avoir envie de sortir un projet ?

 

D : C’est pas vraiment une question d’avoir envie, c’est moi-même qui me suis mis en retrait. Pendant très très longtemps, la musique avait pris le devant sur ma vie personnelle, et ça faisait un petit moment que ça durait. Ma vie privée était un peu en chantier. J’ai commencé à remettre de l’ordre là-dedans, et je me sentais bien en femme de ménage (rires). Je réfléchissais en même temps par rapport au rap, ce que j’avais fait, et cætera. Un peu avant cette période de break et de remise en question, j’avais un problème artistique. Je trouvais que je me répétais beaucoup, que je restais trop dans ma zone de confort. Le fait d’avoir pris un peu de recul m’a permis de revenir plus frais, plus fort. Mon cœur battait à nouveau fort pour la musique.


A : Beaucoup de rappeurs très populaires en 2024, comme Alpha Wann ou Prince Waly, te citent parmi leurs inspirations. Est-ce que leurs succès te donnent davantage de confiance quant à ton retour ?

 

D : Pas vraiment. C’est très très gratifiant qu’ils fassent ça et qu’ils ne s’en cachent pas, qu’ils disent ouvertement qu’ils s’inspirent de Dany Dan. C’est pas les seuls, y’a aussi des Freeze Corleone, des Jazzy Bazz, qui se réclament d’une “école“ que j’aurais créé. Je me suis seulement pris la tête à écrire, donc ils aiment surtout ma façon de poser. En plus, ce sont les stars de maintenant, c’est merveilleux, laisse-moi m’arranger pour que ça continue. Avant, je m’occupais surtout d’écrire des lyrics et d’être le plus pointu possible. Maintenant que je suis arrivé à ce niveau-là, il faut que j’attaque le grand public, ce que je commence à faire dans l’album. Il y a deux ou trois morceaux qui pourraient être des singles grand public, comme le morceau très love qui s’appelle Défâche-toi. On a voulu faire un album très hip-hop, mais de manière à ce que l’on puisse s’ouvrir également, se “vendre“, sans aller chanter la ballade des canards non plus (rires). On veut quand même toucher un plus grand public.

 


A : Es-tu inspiré par des rappeurs actuels ?

 

D : Qu’ils soient dans ma ligne ou pas, ça reste du rap pour moi. Je trouve bizarre ce fossé qu’il y a entre les rappeurs de ma génération et ceux de maintenant, c’est comme s’il y avait une distance que les artistes créent eux-mêmes. C’est presque comme si c’était deux musiques différentes, or, les deux c’est du rap, avec des courants différents. Les courants actuels, trap, drill, new wave, ces nouvelles façons d’aborder le hip-hop, ont plus de succès. Moi j’ai commencé à écouter du hip-hop en 1995, c’était surtout du rap américain, newyorkais, qu’on s’inspirait. J’écoute toujours mes bons vieux rappeurs de New York, les lyricistes. J’écoute moins de nouvelle vague, mais je comprends et j’apprécie le kif, l’énergie actuelle. Si moi-même, je ne vais pas encore par-là, c’est que je ne sais pas le faire. Je m’entraîne, et je vous montrerai ce que je sais faire quand ça me plaîra. Je n’ai pas envie de faire du jeunisme.


A : Mehdi Maïzi te cite souvent et fait des références à tes morceaux chaque fois qu’il en a l’occasion. C’est une figure populaire qui touche un large public, notamment les plus jeunes. As-tu pu sentir que via son aura, un nouveau public a pu te découvrir rétrospectivement ?

 

D : Oui, évidemment. Mehdi, avec toute l’audience qu’il a, c’est devenu une superstar. Le fait qu’il me big up à ce niveau-là, je n’en attendais pas tant, sans compter que quand il a commencé à le faire régulièrement, ça faisait longtemps que je n’avais rien sorti. Quelque part, il a permis à mon nom de rester dans l’actualité, jusqu’au point de toucher des plus jeunes, qui ne me connaissaient pas du tout, qui ont fait des recherches et se sont mis à m’écouter. Je lui en suis très reconnaissant.

 

A : Kyo, dans ton cas c’est plutôt le morceau 99 en peuf avec Alpha Wann qui t’a davantage mis en avant. Est-ce que les gens se sont plus intéressés à ton travail après ce titre-là ?

 

K : Bien sûr, vu les streams que le morceau a faits, même si j’ai aussi des noms comme JeanJass ou Roméo Elvis sur ce projet. J’ai une anecdote, j’étais à la Scred Boutique, avec Mokless, on discutait tranquillement. Il avait une amie d’enfance qui était venue avec son fils. Il faisait ses affaires, regardait les disques et tout, pendant qu’on s’échangeait nos anecdotes avec sa mère et Mokless. À un moment, Mokless me dit “viens, on fait la photo“ pour la promo du disque, et je n’avais pas mon masque. À partir du moment où je mets le masque, le petit s’est tourné, et a dit : « Oh c’est Kyo ! Je connais, je kiffe le son avec Alpha Wann ! ». À l’époque, on avait déjà fait son premier maxi, vers 2012. À l’époque, j’ai trente ans et lui il en a vingt, c’est vraiment le passage à une nouvelle génération. J’ai aussi fait le morceau Quand on chausse les crampons en feat avec Monsieur Nov un peu plus tard. J’ai aussi produit pour 5 Majeur, l’ancien groupe de Nekfeu, ça m’a aidé à m’adapter à toutes les générations.

 

A : Y’a-t-il un autre rappeur avec qui tu te verrais réaliser un projet commun ?

 

K : Déjà j’en ai un en commun avec Rocca qu’on vient de commencer, mais chaque chose en son temps, là on pousse au maximum celui avec Dany Dan avant de penser à la suite. Sinon, j’ai toujours des projets, donc peu importe l’artiste, si j’ai une idée, ça part. En France, si je devais choisir dans tout le catalogue, j’aimerais bien faire un truc avec Lino, ça pourrait bien coller. Aux États-Unis, ça aurait été Nas, je pense.

 


A : La pochette de l’album vous représente en pleine partie d’échecs, accompagnés de deux chèvres, « goats ». Tu es considéré à juste titre comme un des « GOATs » du rap français. Qui d’autre mérite selon toi cette distinction ?


D : Oh, il y en a beaucoup, on peut y aller. Dans la nouvelle génération, il y a Freeze Corleone, Alpha Wann, Dabaaz, j’aime beaucoup les lyricistes. Sinon y’a des Lino, des Nubi, qui peuvent prétendre à ce titre. L’année dernière, Le Rat Luciano a remporté un prix aux Flammes.

 

A : Peut-être que ça sera toi cette année, on ne sait pas…

 

D : Tu vois qu’il y en a d’autres, mais je n’ai aucune prétention de me placer au-dessus des autres non plus.

 

A : Est-ce que la pochette est une référence à la photo virale de Lionel Messi et Cristiano Ronaldo en pleine partie d’échecs ?

 

D : Pas du tout, c’est vraiment une idée de Fifou. Quand il a accepté de s’occuper de la pochette, il nous a demandé quel genre de concept on voudrait autour du titre de l’album. On a échangé, et il nous a proposé ça, on a accroché tout de suite.


A : Tu insistes beaucoup sur la qualité de tes rimes, notamment dans Rimes coup de poing. As-tu le sentiment que l’art de la rime a tendance à se perdre dans le rap français ?

 

D : Quelque part, sur la pochette, on est en train de jouer l’un contre l’autre. Si tu regardes bien, il y a une des chèvres qui parle à l’autre. C’est comme s’il y avait une compétition, un peu comme si tu joues au tennis avec un ami à toi. Même si vous êtes amis, c’est une compétition fraternelle. Ici, il s’agit de remettre de l’ordre dans le rap, il y en a un qui parle à l’autre, et l’autre qui répond de manière quasi équivalente, voilà à peu près le sens.

 


A : Il y a deux invités de marque sur ce projet, Alonzo et Freeze Corleone. Comment se sont faites ces connexions ?

 

D : Ça fait un bon moment que je fais du rap, je connais beaucoup de monde, notamment au niveau des managements. Il y a beaucoup de gens avec qui on est en cohésion. Je connaissais quelqu’un qui connaissait quelqu’un qui connaissait quelqu’un qui connaissait Freeze. Je l’ai vu plusieurs fois me big up féliciter pour ce que je faisais, donc c’était presque normal de l’inviter. Par rapport à Alonzo, il a ce côté très chanté, très crossover.

 

A  : On parlait de ponts entre les générations, Alonzo fait le pont très facilement entre plusieurs générations.

 

D : Exactement. J’aime bien son côté très grand public, c’est ce que je cherchais aussi. Et il vient des Psy 4 de la Rime, la “rime“ est importante, ce sont des vrais rappeurs. C’était une façon de mêler l’utile à l’agréable. Aussi bien avec Freeze qu’avec Alonzo, les sessions se sont passées d’une façon claire, nette et presque limpide.


A : Était-ce facile de faire correspondre leurs univers avec le tien ?

 

D : C’était facile de faire correspondre les univers, on s’est très bien entendus. Parfois, c’est pas le cas, ça m’est déjà arrivé de faire des feats avec des gens avec qui le courant passait pas trop, mais je les ai fait quand même pour remplir mes obligations professionnelles. Ça ne m’est pas arrivé beaucoup mais ça m’est arrivé. Souvent, c’est l’inverse, comme avec Freeze et Alonzo.

 


A : Tu te dis « rare parmi les rarissimes », qu’est-ce qui caractérise cette rareté ?

 

D : J’ai quinze réponses à ça. Déjà, y’a pas deux êtres humains qui se ressemblent sur la Terre, pas même des jumeaux. La deuxième, c’est histoire de dire “oui c’est moi le meilleur“ avec une rime. La troisième, c’est que ça sonne bien (rires). Après, il y a plein d’autres raisons…

 


A : Comme dirait un grand sportif français, “tu m’parles pas d’âge“. Tu viens de passer la cinquantaine, envisages-tu un âge de fin de carrière ?

 

D : En gros, je pense que je ferai de la musique aussi longtemps que ça me plaira, tout simplement. Mais j’arrêterai de proposer ma musique au grand public quand je sentirai que c’est plus le moment pour ça. Tant qu’il y a des gens qui me regardent, qui aiment ce que je fais, et que je pourrai leur donner ce qu’ils attendent de moi, et bien je continuerai tout simplement. Je n’ai vraiment pas de problème avec l’âge. Si on revient sur le fossé dont je te parlais plus tôt dans l’interview, à l’époque, quand on commençait, nous-mêmes on était la nouvelle génération, avec les Ministère A.M.E.R., les New Generation MC’s… On était la nouvelle école, mais il n’y avait pas tant de différence entre ce que nos anciens faisaient et ce que nous faisions, c’est surtout la façon de rimer qui était différente. On avait les mêmes patterns de rimes, mais on est partis plus sur un truc soul, jazzy, plus New York. Mais y’a pas eu de conflit de génération ou quoi que ce soit. Aujourd’hui, il y a ce fossé, et j’espère qu’il va partir, car c’est contre-productif.

 

A : Après, il y a quand même des connexions qui se font, je pense à PLK et Rim’K ou Dinos et Akhenaton.  Certains rappeurs arrêtent de sortir des albums passé un certain âge pour ne sortir que des singles, comme Booba ou Seth Gueko, d’autres deviennent beaucoup plus productifs et enchaînent les projets comme Aketo. Dans quelle catégorie te placerais-tu ?

 

D : Je dirais que c’est du 50/50, je ne sais pas comment expliquer. Dans ma tête, ce n’est pas une affaire d’âge, j’ai été élevé avec l’art de la rime, les joutes, les batailles de rap. Peu importe mon âge, balance-moi seize mesures, je vais te balancer seize mesures et on va voir ce qui se passe. Tu peux avoir soixante-dix ans ou tu peux avoir douze ans, ça reste une compétition. Tu peux être de la nouvelle génération ou pas, je vais quand même te fumer avec mon seize.

 


A : Un retour avec les Sages Poètes De La Rue est-il envisageable ensuite ? J’ai croisé Zoxea récemment, il m’a juste dit “Suspense…“.

 

D : C’est envisageable. Ça fait un moment qu’on n’a pas fait de musique ensemble, mais le groupe n’est pas cassé du tout. J’ai toujours fait plein de solos, Zoxea a fait plein de solos, il a fait moins de featurings que moi, mais il était avec IV My People avec Kool Shen et Busta Flex, ils font des choses. Melopheelo, il produit pas mal. Comme dit Zox’, suspense.


A : Pourras-tu défendre ce projet sur scène ?

 

D : Il ne s’agit que de ça, surtout. Quand je te dis que j’ai envie d’emmener ma musique encore plus loin, c’est parce que j’adore la scène. J’ai envie de faire des gros spectacles, des gros festivals d’été, limite scénarisés, j’ai hâte de faire ça. Rendez-vous à La Place le 9 mars avec Kyo et moi-même.

 

K : On peut s’attendre à des inédits, des prods que personne n’a entendues pour le moment, des choses faites pour la scène, et peut-être d’autres choses auxquelles les gens ne s’attendent pas.

 

A : Scred Magazine ne ratera évidemment pas cela.

 

 

L’album Pièces montées de Dany Dan et Kyo Itachi est disponible à l’écoute sur toutes les plateformes de streaming et en version physique à la Scred Boutique.

Interview réalisée par Adrien

Photos réalisées par Salma

 

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