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Faisant déjà partie depuis un certain temps des espoirs du rap français, Juste Shani a pris son temps pour préparer son premier projet, après un parcours singulier. Nuits blanches est disponible depuis le 12 avril, et marque un tournant dans la carrière de la jeune artiste parisienne. À cette occasion, elle s’est confiée à Scred Magazine pour revenir sur son parcours.

 

 

ADRIEN : Bonjour Juste Shani, tu viens de sortir 12 avril ton premier EP Nuits Blanches. Pourquoi ce titre ?

JUSTE SHANI : Nuits blanches, ça fait référence à une ambiance de réflexion et d’introspection, passer des nuits blanches à réfléchir. Ces dernières années, j’ai mis beaucoup de temps à mûrir ce projet, à me mettre dans les bonnes conditions pour le faire. J’ai passé des nuits blanches à préparer cette première sortie. C’était beaucoup plus des nuits blanches de travail que de fête.

 

 

A : C’est ton tout premier projet, pourtant, tu es active depuis de nombreuses années déjà. Qu’est-ce qui a empêché ce premier projet de naître plus tôt ?

JS : J’ai eu des galères avec des labels, tout simplement. Processus assez classique, qui fait que je me retrouve bloquée, à ne pas pouvoir sortir des projets qui étaient prêts. Mais ça m’a permis d’apprendre, déjà à me sortir de ce genre de galères, appréhender l’aspect juridique de l’industrie de la musique dès que j’ai mis les pieds dedans, donc j’ai pu apprendre sur le terrain. Et aussi faire monter la hype, en faisant des freestyles, des singles, des scènes, et attendre que le terrain soit prêt pour accueillir l’EP. 

 

A : Avant cela, tu as bénéficié du dispositif Rappeuses en liberté. Qu’est-ce que cette expérience t’a apporté ?

JS : Comme d’autres tremplins que j’ai fait, comme le Buzz Booster, ça m’a porté pendant que je galérais avec les labels. C’est des environnements sains, formateurs, où on rencontre d’autres artistes, où on apprend sur l’industrie, on se perfectionne sur plein de choses, ça nous apprend à prendre le temps avant de sortir nos projets.

 

A : Avant le rap, ta première passion était le football, que tu as pratiqué en club. Est-ce que tu voulais faire carrière dedans avant de devenir rappeuse ?

JS : Non, pas du tout. C’est une passion, j’en fais toujours en club, mais ça n’a jamais été un plan de carrière. Ça a peut-être été un rêve quand j’étais toute petite, mais très rapidement, à l’adolescence, la musique a pris le dessus. On donne souvent au foot une place plus grande qu’il n’en a réellement dans mon projet, si j’étais un rappeur on m’en parlerait moins. Après, j’ai aussi fait le son pour la Coupe du Monde féminine, donc ça fait le lien.

 

A : Pas de ligaments croisés pour toi ?

JS : Non, je joue tranquillement dans mon petit club, sans pression. 

 

A : Tu as néanmoins pu relier les deux domaines en réalisant à deux reprises l’hymne de l’équipe de France féminine pour la Coupe du Monde. Comment s’est faite cette connexion ?

JS : C’est moi qui ai proposé et imposé l’hymne, ce n’était pas une demande officielle. Le public et les médias ont bien accueilli, surtout en 2019 parce que la Coupe du Monde avait lieu en France, et même sans demande officielle, c’est devenu l’hymne de la Coupe du Monde. En 2023, j’ai fait la même initiative, mais avec une dimension plus internationale. Sur les réseaux, j’ai contacté plein de freestyleuses et j’ai créé le Joga Bonito Challenge, avec plein de footeuses qui faisaient des tricks sur le son. Mais c’était une initiative totalement personnelle, j’ai pas eu de demande officielle, j’ai essayé de braquer le truc. 

 

 

A : Lors de la Coupe du Monde 2023, Nayra a également réalisé l’hymne du Maroc. Est-ce que voir les rappeuses françaises aussi bien représentées lors d’un événement international marque une avancée pour la scène francophone ?

JS : Pas particulièrement, en 2023 j’ai moins senti d’engouement qu’en 2019. J’ai l’impression que la portée restait un peu nichée, y’a eu moins d’impact. Je m’attendais pas à un gros impact, mais je l’ai fait pour le plaisir, et j’espère que Nayra, ça l’a fait kiffer aussi.

 

A : Comment es-tu tombée dans le rap ?

JS : Je suis tombée amoureuse du rap à l’adolescence, mais ça reste un chemin progressif qui part plutôt de l’amour de la lecture et de l’écriture. Quand j’étais petite, je lisais beaucoup, fin maternelle, début primaire, je voulais écrire des livres, j’écrivais des petites histoires, des poèmes, puis de la variété française, puis du R’n’B… Et vers mes 13-14 ans, j’ai commencé à m’intéresser à certains sujets sociaux, comme les inégalités. Naturellement, ce qui concentrait tout ça, c’était le rap français. C’était des artistes comme Kery James, Youssoupha, Diam’s, Keny Arkana, beaucoup d’artistes engagés, qui m’ont vraiment fait tomber dedans.

 

A : L’EP commence par : « Pour être un bon artiste, faut-il être malheureux ? » dans Compte à rebours. Es-tu heureuse ?

JS : Je suis heureuse, bien sûr ! (rires) Pas mal d’artistes peuvent partager ce point de vue : comme tout le monde, il nous arrive des galères, et ces galères sont inspirantes pour écrire. 

 

A : À partir du moment où des albums s’appellent Tristesse Business…

JS : C’est exactement ça, d’un côté on kiffe les moments de joie et on aimerait vivre que ça, mais je constate que certains de mes sons qui fonctionnent le mieux, je les ai écrits dans des moments de mélancolie, de doute. Des fois je me demande quand sera la prochaine galère pour avoir une poussée d’inspiration… Mais je touche du bois, j’arrive aussi à faire des sons qui marchent bien basés sur la joie, comme Joga Bonito, comme Hannah Montana.

 

A : Dans l’EP, il y a un morceau intitulé Aya en référence à Aya Nakamura. Hasard du calendrier, il est sorti au moment de la polémique des Jeux Olympiques. En quoi sa réussite est-elle une source d’inspiration pour une artiste française afrodescendante ?

JS : On se sent enfin représentées. Quand j’étais petite, une des raisons pour laquelle j’écoutais beaucoup de rap/R’n’B US, c’était qu’il y avait des noirs, hommes ou femmes, et j’avais besoin de modèles. Aujourd’hui, les petites filles noires et racisées ont la chance de grandir avec plus de modèles, et on a tous besoin de modèles pour savoir jusqu’où on peut aller. 

 

 

A : Le morceau Épilogue résume ton parcours des débuts à maintenant. Était-ce une manière pour toi de te présenter davantage à ceux qui ne te suivaient pas depuis le tout début ?

JS : Exactement. Par rapport à l’époque de mes premiers singles, j’ai une communauté beaucoup plus grosse, et j’avais moins raconté mon histoire ces derniers mois. Et j’avais jamais fait ce genre de morceaux, gros storytelling, non fictionnel. 

 

A : Ça m’a fait penser à des morceaux de Niro, où t’as l’impression que ça va durer un quart d’heure mais tu vois pas le temps passer…

JS : C’est vrai, c’est un peu une inspi de rap à l’ancienne, OrelSan aussi m’a un peu inspiré dans ce délire. 

 

A : Avant le projet, il y a eu quelques freestyles pour préparer le terrain. Ce format te tient-il particulièrement à cœur ? 

JS : Ouais, franchement le format freestyle, c’est une richesse qu’on a dans le rap, on a le droit d’être efficace, en un temps court, sans se prendre la tête sur la structure, et ça fonctionne. C’est un concentré de bonnes choses en une minute, une minute trente, plutôt que de faire systématiquement des longs morceaux. Les longs morceaux, c’est bien mais pas tout le temps. Freestyle versus single, c’est comme EP versus album.  Faire un album, c’est tellement de temps, de taf, de maturation, un single c’est beaucoup d’éléments à regrouper, et le format freestyle parvient à toucher les gens en étant simple et efficace.

 

 

A : Tu as participé à l’expérience Give Me Five aux côtés de Youssoupha. À quel point apprendre auprès d’un tel rappeur était enrichissant ?

JS : C’était pas directement avec lui. Des artistes ont eu la chance de le voir en studio, moi c’était plus tard, au Planète Rap. Moi j’ai bossé avec un de ses ingés, c’était un morceau éclair à enregistrer en une heure, je l’avais déjà écrit en avance. C’était une super expérience. Avec Youssoupha, c’était plus un échange humain, on n’a pas beaucoup échangé sur le plan artistique. C’est un de mes modèles, un de ceux qui m’ont donné envie d’écrire, et c’était juste un bon moment humain et musical à partager. J’étais avec lui à Skyrock, il backait, et depuis, on est restés en contact, mais on a pas encore eu d’échange artistique. 

 

A : Après cet EP, comptes-tu enchaîner sur un projet plus long dans la foulée, ou au contraire faire vivre ces cinq morceaux sur la durée ?

JS : Ni l’un ni l’autre, je compte sortir d’autres EP, j’ai envie de faire une trilogie d’EP. Nuits blanches est le tome 1, et dans les mois à venir, sans donner de date précise, il y en aura deux autres. C’est trois EP distincts, mais ils sont reliés par un fil rouge, c’est pour ça que je parle de trilogie.

 

A : En attendant la suite, pourras-tu défendre ce projet sur scène ?

JS : Dès les prochaines semaines, je joue à Belfort, et le Nuits blanches Tour durera du printemps à la rentrée.

 

L’EP Nuits blanches de Juste Shani est disponible sur toutes les plateformes de streaming.

Interview réalisée par Adrien

 

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