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Ol Zico : « Dans le rap d’aujourd’hui, tout le monde joue un rôle »

20 ans de rap, 15 ans de carrière et premier album solo. Le rappeur Ol Zico, originaire de Corbeil-Essones, est loin d’être un inconnu sur la scène indé. À ses débuts, il se taille une notoriété en parcourant les open mic avec son collègue Warlock avec qui il forme le crew Bazané. Il disparaitra quelques années avant de refaire surface en 2015 avec plusieurs projets en collaboration et de nombreux feats. En décembre dernier, il a présenté Ma réalité, son premier album solo. Au vu de la qualité du projet, nous avons souhaité retracer le parcours de l’artiste essonnien et la genèse de cet album. Rencontre.


Tu as plus de 15 ans de carrière ! Peux-tu nous rappeler ta première rencontre avec le rap et le Hip-hop en général ?

Je suis de la génération Hit machine moi. J’écoutais très peu de rap quand j’était petit. Puis, au fur et à mesure, quelques sons parvenaient à mes oreilles et notamment la B.O de La Haine. C’est le premier album que j’ai écouté, en 1995/1996 environ. Ensuite, j’ai persisté dans ce style musical et là j’ai découvert d’autres groupes comme la Scred Connexion par exemple. Je n’ai pas touché aux autres disciplines du Hip-hop. Ça ne me parlait pas, je ne comprenais pas trop ce qui motivait les gens dans le tag ou la danse.

Comment expliques-tu, 15 ans après, ton attachement encore très fort au rap ? Car si ta carrière montre des périodes plus discrètes, tu n’as jamais vraiment décroché.

Je suis un piqué du rap. J’écoute ça depuis tellement longtemps, ça fait partie de moi. Quand je me suis marié, j’ai un peu lâché l’affaire en effet car je souhaitais me concentrer sur ma vie de famille. Pourtant, son absence me rendait aigri. Quand j’écoutais des morceaux d’autres artistes, j’étais constamment dans la critique. On me faisait remarquer que mon aigreur venait de ma jalousie. Et effectivement, en tant que simple auditeur, j’étais frustré et ça me manquait énormément. En 2015, je me suis remis à l’écriture et j’ai refait des morceaux.

Crédit photo : HTAG ART

Avec Warlock, vous formez le groupe Bazané. Comment vous êtes-vous rencontrés ?

On s’est rencontré au quartier en 1998/1999. Ça a matché tout de suite ! Il habitait en bas de chez moi et vu qu’on rappait tous les deux, on a commencé à enregistrer des morceaux sur magnétophone, sur des faces B. À l’époque, il n’y avait pas beaucoup d’instrus rap disponible, comme cela peut être le cas aujourd’hui. On trouvait des faces B sur des cassettes à droite à gauche, on enregistrait sur le magnétophone, en one shot. Il n’y avait pas le droit à l’erreur. C’est comme ça qu’on a formé le groupe.

En 2006, vous sortez l’album Annonce la couleur. Quelle était la dynamique du groupe à ce moment-là ? Est-ce qu’il s’agissait de laisser une empreinte dans le rap français ? ou bien cherchiez-vous à « percer » ?

Non, c’était simple du kiff pour nous. En 2006, c’était assez rare de voir des gens de l’indé sortir des disques. Avec Bazané, entre 2002 et 2005, on a fumé tous les open mic possibles et imaginables. C’est dans cette atmosphère qu’on a commencé à écrire nos morceaux pour cet album. Le titre est parlant : Annonce la couleur. On voulait faire une entrée fracassante. Puis, je me suis marié, Warlock était pris sur plusieurs projets, il n’était pas très rapide dans l’écriture donc on est resté sur ce goût d’inachevé. C’est pour ça que j’étais si aigri durant les années où j’étais en retrait.

Crédit photo : HTAG ART

Bazané s’est reformé à l’occasion d’un album commun avec Dhab King et Sarbacane en 2020, Les ailes brûlées. Pourquoi vous êtes-vous réunis à ce moment-là ?

J’avais déjà sorti quelques projets en collaboration comme Martyrs Modernes, j’avais bien repris le son et ça a encouragé Warlock à faire de même. Il avait encore un peu de mal à écrire et il prenait beaucoup de temps. J’essayais de le motiver au maximum. On a voulu faire cet album avec DH [Dhab King] aussi car on formait un crew avec lui aussi à une époque, Pentag. Après c’est un album sur lequel on a fait très peu de promo, c’était un peu à l’arrache.

Comme tu l’as rappelé à l’instant, en 2016 sort un projet collaboratif, Martyrs modernes, réunissant Pejmaxx, Néfaste, Mani Deïz et toi. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous réunir sur tout un album ?

Un jour, Pejmaxx passe chez Mani Deïz. Moi, à ce moment-là, je le connais de nom mais pas humainement. Mani lui fait écouter ses prods mais aussi quelques maquettes que j’ai fait chez lui. Pej, lui, ne me connaît pas du tout. Il écoute donc les maquettes et dit à Mani Deïz : « Il est très fort lui ! D’où il sort ? » Mani lui explique et Pej lui fait part de son envie de faire un feat ensemble, voire un projet. Mani m’appelle, du coup je passe chez lui et on commence à discuter de ça tous les trois. À l’époque, c’était Haroun qui me manageait et lui me disait de pas le faire, que j’allais perdre du temps, etc. J’ai insisté, je lui ai dit que j’avais vraiment envie de le faire, que Pejmaxx c’était un bon gars, et finalement on s’est mis à bosser dessus. Pej a souhaité ajouter Nefaste car il le connaissait déjà un peu, il aimait bien son travail et il s’est dit que ça ferait une bonne alchimie nos trois univers réunis. Depuis, ce sont devenus des frérots.

Mani Deïz, avec Soulchidren, sont les beatmakers avec qui tu travailles le plus. Qu’est-ce qui te plaît particulièrement chez eux ?

En réalité, Mani Deïz, c’est quelqu’un que j’ai d’abord aimé humainement avant d’aimer ses prods. Ce n’était pas forcément le beatmaker qui m’attirait le plus d’un point de vue purement musical. Ce n’était pas trop mon délire de prod. Mais en se découvrant l’un l’autre à travers notre amitié, il a su cerner mon personnage et moi le sien. On a travaillé des prods à notre image du coup. Pour Soulchidren, j’ai toujours adoré son travail. J’étais un peu frustré de ne pas le voir reconnu à sa juste valeur. J’ai fait appel à lui sur des morceaux car je le trouve super fort et c’est un honneur de poser sur ces prods.

Il y a un autre artiste avec qui tu collabores beaucoup : c’est Swift Guad. Tu as sorti un projet avec lui et Mani Deïz il y a quelques mois d’ailleurs. Cependant, en 2018, on a assisté à une première tentative, finalement avortée, de collaboration entre vous deux sous le nom Notre Dame. Que s’est-il passé ?

On était parti dans l’idée de faire des morceaux que nous on kifferait même si ce n’était pas forcément du rap. Entre temps, Swift sort Vice & Vertu et beaucoup d’auditeurs l’ont critiqué car l’album était plus moderne, avec de la trap, du vocodeur, etc… Ça nous a un peu refroidi pour sortir notre projet à nous. On s’est dit : « on va se faire terminer ! » (rires) On a lâché l’affaire du coup et moi je me suis concentré sur mon album solo. Mais Swift, c’est quelqu’un que je connais depuis longtemps, depuis 2002 il me semble, on avait monté un label, Horizon Prod, avec Warlock, Paco et lui. La reconnexion avec Swift s’est faite assez naturellement. Je suis à l’aise avec lui et musicalement, c’est une machine le mec. Il est ouvert à tout, c’est vraiment à l’image de sa carrière. Une fois qu’il a terminé un truc, il passe à autre chose. Travailler dans ces conditions, ça te permet d’être productif. C’est ça que j’aime chez lui, c’est un chacal quoi. (rires)

Pourquoi avez-vous décidé de relancer un projet commun, Terrain Miné ?

Tout est parti d’un morceau qu’on devait faire sur la compil’ de Mani Deïz, All Star Game – Flying Sharks. Il nous envoie une prod. On la découpe très rapidement et on produit « Impasse n°13 » assez vite. On a récupéré une autre prod sur laquelle Swift Guad devait poser avec un autre mec mais les deux se sont pris la tête alors il m’a proposé qu’on kick dessus. Il s’agit de « Best-Seller ». On envoie les deux morceaux à Mani Deïz et il nous fait un super retour. Il trouve les deux sons mortels. Je dis à Swift : « Au rythme auquel on produit nos morceaux, on peut bientôt faire un album ». Swift était super chaud. On a plié l’album en 1 mois et demi. Je n’aurais pas pu faire ça avec quelqu’un d’autre je pense.

Malgré tes 15 ans de carrière, Ma réalité n’est que ton premier album solo. Pourquoi arrive-t-il si tardivement ? Et pourquoi maintenant ?

Au départ, je ne percevais pas le rap sans Warlock. Pour moi, c’était Bazané ou rien. On pouvait faire des feats avec des artistes chacun de notre côté mais je ne me voyais pas faire carrière en solo. Finalement, ça me frustrait parce qu’on mettait trop de temps à produire avec Warlock. J’ai essayé d’enregistrer quelques morceaux seul pour voir ce que cela donnait.
J’avais l’inspi, ça s’est fait très naturellement. L’album est fini depuis longtemps en réalité. Il y a des morceaux qui date de 2008 dessus. J’ai eu quelques galères qui ont repoussé la sortie.

Tu t’es fait discret sur la promotion de l’album…

Je reconnais que ce n’est pas mon fort. Moi, c’est produire de la musique qui m’intéresse. Tous les à-côtés, ça me prend la tête. Même sur les réseaux, je n’aime pas trop cet exercice, j’ai l’impression d’être hypocrite, les publications, les statuts, etc. Ça ne me reflète pas ça. J’avais quand même planifié une série de freestyles, on avait fixé les dates de tournage, etc. Mais je suis tombé malade, je sors tout juste la tête de l’eau là. Et puis, je manque de moyens pour organiser tout ça aussi…

C’est un album très intimiste, comme son titre l’indique. Pourquoi tu as fait le choix de cette approche ?

Je trouve qu’actuellement, dans le rap, tout le monde joue un rôle. Ça m’énerve l’univers qui est proposé aux jeunes aujourd’hui. Pour ceux de ma génération, notre culture rap c’était plutôt de parler de la réalité. Avec cet album, j’ai voulu faire un truc qui me ressemble, et je pense que ma réalité n’est pas si différente des autres

Il y a une certaine mélancolique qui se dégage tout au long de l’album. D’où est-ce que tu la tires ?

Je suis quelqu’un de plutôt souriant et joviale dans la vie en général, mais quand je ne vais pas bien je préfère ne pas sortir. J’ai connu une période un peu sombre où je faisais des crises d’angoisse, où je souffrais d’un certain mal-être. Ça a duré 10 ans. C’est aussi pour ça que je me suis en retrait dans le rap. J’ai écrit beaucoup de mes morceaux de l’album à cette période.
Le rap, ça a été un exutoire pour moi à ce moment-là, c’est normal que ça se ressente dans l’album.

Il y a une thématique qui revient souvent dans cet album, et même dans tes couplets en général, c’est l’ennui…

Oui, c’est vrai, nos réalités sont monotones, on s’ennuie. Nos vies sont plates. Je ne souhaite pas faire rêver les gens moi, c’est ce qu’on vit au quotidien, et ce quotidien il nous affecte.

Dans le morceau « Parisien », tu dresses un portrait gris de la capitale. Un sorte d’état d’esprit qui colle à la peau…

À l’origine, je voulais l’appeler « Malade » ou « Maladif » pour te dire. Il suffit de faire quelques kilomètres en dehors de Paris pour se rendre compte. Là-bas, les gens ils prennent le temps pour parler avec toi. Mais c’est pas eux qui ont problème, c’est nous. (rires) Être parisien, c’est une putain de maladie. En même temps, je suis pris entre ça et mon attachement à cette ville. Même si j’arrive à m’enfuir loin d’ici, malgré tout je pense que ça me manquerait. C’est chez moi ici aussi.

Dans ton projet, on retrouve des sonorités plus modernes, alors qu’on avait l’habitude de t’entendre sur de la boom-bap. Tu voulais sortir de ta zone de confort ?

Ouais je voulais proposer quelque chose de nouveau. J’écoute tous les styles de rap moi, et je voulais essayer de reprendre les formes de la trap mais garder le même discours que sur de la boom bap. J’ai parfois l’impression que les rappeurs kickent différemment quand il passe sur de la trap, et il change de discours pour s’adapter. En plus, moi, je suis de la culture open mic, on n’aime pas rester dans notre zone de confort, il y a cette volonté d’être tout-terrain. On aime bien le challenge.

Le morceau « Balançoires », en feat avec ta fille, est aussi assez surprenant de ce point de vue.

Je sais que pas grand monde va aimer ce morceau, mais moi je tenais à l’intégrer à l’album. C’est un de mes morceaux préférés. Quand je l’écoute, il me fait vraiment penser à ma fille et à ce moment que j’ai partagé avec elle sur le morceau. Je voulais laisser une trace, en prévision de la nostalgie.

Tu termines l’album avec « 7 jours à tuer » avec Warlock, Dhab King et Demi-Portion. D’où vient cette connexion ?

Ce morceau date de 2006 ou 2007. Demi-Portion, je le connais depuis l’époque de Myspace. Il avait repris un scratch de Warlock et moi sur un de ses morceaux. Ça m’a fait kiffer, c’était la première fois qu’on reprenait une punch à moi sur un scratch. Je suis hyper content qu’il est percé aujourd’hui. C’est un modèle pour nous en réalité, il n’a jamais rien lâché. Je prépare un autre feat avec lui.

Il y a d’autres artistes que tu écoutes en ce moment ?

J’aime beaucoup Souffrance et son album Tranche de vie, surtout « Simba », « Meurtre » et « Étoiles filantes ». Il y a un feat qui se prépare avec lui aussi. Sinon, en ce moment, j’écoute beaucoup Limsa et Travis Scott.

On aura l’occasion de te revoir en solo alors…

Ouais bien sûr ! Il y a pleins de trucs qui se prépare là. Des EP, des feats, …Vous allez me revoir très vite !

Propos recueillis par KN

Ma Réalité est disponible sur toutes les plateformes de streaming et en physique sur Addictive Store

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