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On a écouté « Zonard des étoiles » de Nessbeal

Onze années séparent la sortie de Sélection Naturelle, qu’on a longtemps craint être l’ultime album de Nessbeal, de son successeur Zonard des étoiles. Malgré quelques apparitions éparses, sur des projets de Lacrim, de Jul ou de son frère d’armes Zesau, l’espoir d’un retour du roi sans couronne s’amenuisait peu à peu, malgré les nombreux clins d’œil de ses confrères, on se souvient notamment de La Fouine, qui concluait en 2018 le titre Ennemis par “Le rap français a besoin de Nessbeal”. Pourtant, en ce début d’année 2022, le rappeur des Hautes-Noues a amorcé un retour percutant en dévoilant par surprise Le dem, en compagnie de ZKR, une des révélations de l’année précédente et une des figures de proue du label Morning Glory, mené par DJ Bellek et sur lequel Nessbeal a rejoint un roster composé de son homologue roubaisien, mais aussi de Landy et de Decimo. Ce 25 mars 2022, Nessbeal dévoile ainsi Zonard des étoiles, épaulé par de nombreux artistes de la nouvelle génération, PLK, Zed et donc Landy et ZKR, ainsi qu’une nouvelle collaboration avec OrelSan, douze ans après le succès de Ma grosse. Qu’attendre donc d’un album que l’on n’attendait plus, d’un artiste dont le discours est resté intemporel ?

 

Intro R.S.C.

Le titre de l’introduction renvoie directement au titre de l’album Rois sans couronne, sorti en 2008, qui a engendré une expression courante dans le rap français , les “rois sans couronne” sont les rappeurs considérés comme des références sans que cela ait été validé par des certifications d’albums, à l’image de Nessbeal, qui affirme “Ça sert à rien, ça sera même pas disque d’or à la tess / Ça sert à rien d’le faire si y a pas l’disque d’or à la tess, kheyo” dès les premières notes. L’état d’esprit qui a inspiré l’album de 2008 est encore présent tout au long de ce texte, ponctué de constats d’une froideur implacable : “Qui a tué les grands groupes de rap français ? / L’succès, la jalousie et les groupies”. S’il subsiste chez l’auditeur quelques doutes d’avoir perdu le Nessbeal que l’on connaissait avec le temps, cette introduction suffit à les dissiper.

 

Génération Avirex

Ce titre apparaît lui aussi comme une manière d’assumer son âge, tout en se montrant très en forme. Pour le reste, entre constats sombres sur son environnement et introspection, Nessbeal reste fidèle à lui-même, glissant au passage un clin d’œil à Kalash Criminel : “J’ai ramené la sauvagerie tah Sevran”, et on aurait pu imaginer le rappeur cagoulé poser sur ce titre pour se fondre totalement dans son ambiance ténébreuse.

Tous les jours dimanche (feat. OrelSan)

 Pour cette nouvelle collaboration avec son homologue caennais, Nessbeal choisit d’aller aux antipodes de la ballade qu’était Ma grosse, et s’inscrit davantage dans l’actualité, évoquant notamment la pandémie de Covid, les gens masqués et les attestations : “On s’mange des amendes, l’oxygène n’est plus gratuit”. Le spleen de ce morceau trouve son origine dans ces rues où “plus personne danse, c’est toujours dimanche”. OrelSan apporte sa touche personnelle, entre réflexions espiègles : “Plus l’droit d’sortir et ça tombe bien, j’voulais pas voir leurs sales gueules” et critique de la société de consommation actuelle : “On s’réfugie dans l’métaverse, acheter des œuvres d’art pétées”, tout en glissant une référence au morceau Alors on danse de son ami Stromae : “Qui dit “confinement” dit “divorce”, alors on danse même plus”. Nessbeal disait avoir “un no man’s land pour royaume” dans Rois sans couronne, et Tous les jours dimanche montre que la situation n’a pas changé et a même empiré, cependant le ton utilisé pour en rendre compte est quant à lui plus enjoué et mélancolique.

 

 

Zone Euro

 Retour à un format plus classique sur ce track, deux couplets sans refrains séparés par un passage instrumental, et ponctué de références de Nessbeal à certains de ses morceaux phares, notamment dans l’ultime phrase : “Les gens parlent d’amour, dans ma tête c’est toujours dix mille questions”. La première partie fait référence à la phrase de Booba dans le refrain du titre Les rues de ma vie, réalisé avec Nessbeal pour la bande originale de Taxi 3 : “Les gens parlent d’amour, moi j’te parle de ce que j’connais”, et la seconde partie renvoie à 10000 questions, qui apparaît sur La mélodie des briques, le premier essai en solo de l’ancien membre de Dicidens, sorti en 2006.

 

Memphis

 

En terminant le titre précédent par une référence à 10000 questions, Nessbeal prépare le terrain pour un nouvel enchaînement de réflexions et de questionnements, remettant en cause certains préceptes établis : “L’enfer c’est les nôtres mais pas les autres” quitte à se retrouver seul au monde : “Zonard des étoiles sur un bateau corsaire”, probablement pour éviter “le mensonge dans la rétine”, référence à un autre de ses classiques issu de son premier album, L’œil du mensonge.

 

Le dem (feat. ZKR)

 

C’est avec ce titre que le retour de Nessbeal s’est amorcé, en collaboration avec ZKR, bien plus jeune que lui mais qui s’inscrit dans la même lignée, à la différence que celui-ci a déjà pu profiter des couronnes et récompenses qui se refusaient à l’ancienne génération. La différence d’âge ne se fait pas sentir et les deux rappeurs se mélangent à merveille. Le dem désigne le sang en arabe, et le refrain rappelle L’Étranger d’Albert Camus : “Le dem appelle le dem khey / J’les vois s’entretuer sous le soleil”. La thématique du roman rappelle en de nombreux points l’univers de Nessbeal, souvent à propos d’incompréhensions envers ses semblables et de tentatives d’élévation au-delà d’un environnement malsain. Jusqu’ici, le côté zonard de l’album s’exprime davantage que l’aspect stellaire, qui semble encore inaccessible.

 

40 jours / 40 nuits

 Le tempo est ici bien plus lent et laisse davantage de place au spleen de Nessbeal, qui l’avoue lui-même : “J’rappe la gorge nouée”. Le titre fait référence à la traversée de Moïse dans le désert du Sinaï, que Nessbeal illustre à sa manière en citant Picasso et Charlie Chaplin. Cependant, là où Moïse a dû traverser un désert aride, en se repérant notamment grâce aux étoiles, le rappeur débute par “C’est le déluge, tombe une pluie diluvienne”, tout en constatant sa solitude : “Pour les naufragés de la tess, personne entend quand tu lances un S.O.S.”

Plus d’amour

L’instrumentale légèrement teintée de two-step dénote de la teinte globale de l’album, comme une impression d’élévation vers les étoiles qui inspirent le titre de l’album. Le désespoir de Nessbeal est condensé en un morceau plus court que les autres, presque un interlude, pour mieux introduire le titre suivant.

Criminelle balade

L’écart entre la mélancolie qui amène l’esprit de Nessbeal dans de hautes sphères et la description très terre-à-terre de sa vie quotidienne se fait encore plus sentir, à l’image de passages comme : “Quelqu’un a volé la radio d’ma voiture / J’reste assis dans l’silence, l’esprit, j’me torture”, agrémentés de constats tristement ironiques, tels que “Chez nous, les rêves qui s’réalisent sont des cauchemars”, qui renforcent l’impression de pesanteur donnée par cette partie de l’album.

 

Nuage qui passe (feat. PLK)

La présence de PLK sur ce morceau permet d’aérer l’album en y apportant un peu plus de mélodie et de légèreté, avec un refrain qui tente de contrebalancer la noirceur du premier couplet de Nessbeal. Comme le titre l’indique, ce morceau représente un rayon de soleil bienvenu à ce moment de l’album.

 

Marche ou rêve

 Le refrain marque un changement de mindset chez Nessbeal, après s’être longtemps retourné sur son passé au cours de cet album, il change ici son fusil d’épaule : “Ça sert à rien, kheyo, n’regarde pas dans l’rétro / C’qui est derrière reste derrière, fonce comme le métro”. Désormais tête haute et le regard levé vers les étoiles, il semble se détacher peu à peu de tout négativisme, car comme il le dit, “bloquer dans le passé c’est s’enfoncer dans les sables mouvants”. Entre marcher ou rêver, Nessbeal n’a finalement pas su choisir.


2 feuilles

La drogue est le plus grand vice et le plus grand fardeau de Nessbeal, qui l’a encore rappelé dans son récent entretien avec Mouloud Achour. Elle a cependant été une source inépuisable d’inspiration pour lui, notamment avec Amnezia en 2009. Ici, la consommation de cannabis lui donne l’illusion de stopper un continuum espace-temps, ce qu’un détournement d’un classique d’IAM illustre : “Demain, c’est loin et moi, j’vois pas plus loin qu’mon joint”. Sans cesser d’en chanter les méfaits, Nessbeal se constitue en prisonnier de la drogue, qui ne lui procure que l’illusion de la liberté.

Encore (feat. Landy & Zed)

 Nessbeal apparaît ici désabusé face au “nouveau monde”, entre dangers des réseaux sociaux, culte du luxe à outrance et désintéressement de la misère du monde, et la voix puissante de Landy au refrain permet d’amplifier l’expression de cette peine, ce qui contraste totalement avec l’egotrip de Zed qui suit. Surprenant, le couplet du membre de 13 Block s’intègre pourtant parfaitement à l’ambiance générale de ce titre intergénérationnel.

 

La frappe de la brume

 Pour conclure cet album, la brume empêche les étoiles d’être visibles et laissent un Nessbeal plus tendu rapper avec ses tripes, le tout entrecoupé par un refrain autotuné et planant. Entre désenchantement et acceptation de soi-même, Nessbeal ne cherche plus à changer sa condition et y trouve même une satisfaction : “J’ai accepté la solitude, kheyo, car ça résout les problèmes / Tout l’monde est une pute, on vaut juste des parties différentes de nous-mêmes”. La fin du morceau, qui s’articule autour de la répétition de “C’est ta vie qui passe”, renforce cette impression de flou nuageux qui laisse Nessbeal relativement apaisé après avoir chassé ses démons avant de refermer l’album.

Chronique réalisée par Adrien (Scred Magazine)

L’album est à retrouver dans les backs et sur toutes les plateformes de streaming.

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