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Membre historique du groupe La Cliqua, Kohndo a depuis roulé sa bosse et enchaîné les projets. Désormais âgé de quarante-sept ans, il revient en 2023 avec Plus haut que la Tour Eiffel, un long-format basé sur le storytelling de la traversée d’un migrant, qui quitte le Bénin pour rejoindre la France. La narration et l’unicité de l’album en ont fait une pièce de collection, et Kohndo s’est livré à ce propos pour Scred Magazine, pour nous faire découvrir les dessous du projet.

 

ADRIEN : Bonjour Kohndo, tu sors à quarante-sept ans ton nouveau projet, Plus haut que la Tour Eiffel. Est-ce que lorsque l’on sort un projet à cet âge, l’énergie est la même qu’à vingt ou trente ans ?

 

KOHNDO : Je crois que l’âge n’a aucune importance en art, et plus un artiste a de l’expérience, meilleur il est. Il en va de même pour un boulanger, quelqu’un qui a plus d’années de pratique, normalement, est censé produire un travail de meilleure qualité.

A : Ce projet est un album-concept, qui raconte l’histoire de Manga, un jeune béninois qui quitte son pays pour rejoindre un frère qu’il n’a pas connu à Paris. Même si tu es né en France, tu as vécu au Bénin avant de revenir dans l’Hexagone, est-ce que le parcours de Manga est inspiré du tien ?

K : Le parcours de Manga, il est totalement inspiré de ma vie, de celle de mon frère, de celle de ma mère, et de mon père aussi… Mais c’est aussi le parcours qu’ont les jeunes avec qui je travaille au CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) de Chelles ou bien au LAO (Lieu d’Accueil et d’Orientation) de Taverny, avec lesquels j’ai l’habitude de bosser. C’est le parcours d’un exilé, de quelqu’un du pays.

A : Que fais-tu avec ces jeunes ? C’est de l’accompagnement éducatif ?

 

K : Je fais des ateliers d’écriture, avec des allophones et des francophones. Je me sers de la musique pour créer des espace d’expression, et puis des jeux, puisqu’à travers le jeu et la musique, on a accès aux sentiments, aux émotions, à la paix et puis à l’échange.


A : Est-ce que les succès critiques et commerciaux d’albums-concept comme ceux de Laylow ou SCH t’ont influencé dans l’idée de tenter ce format ?

 

K : Non, parce que j’ai toujours fait, depuis mon premier EP, Prélude à l’Odyssée, des albums conceptuels. Il y a eu Tout est écrit qui raconte la tribulation d’un jeune banlieusard qui découvre Paris, il y a eu Soul Inside, qui est un album-concept aussi en soi. Il y a Intra-muros, qui raconte les déambulations d’un taximan dans les nuits parisiennes. Donc non, c’est pas eux qui m’ont inspiré cette écriture. Bien souvent, dans ces projets-là, que je trouve assez forts, je trouve que le concept il est davantage dans l’image et dans le projet, mais rarement dans le fond. Rarement on a des morceaux vraiment liés les uns aux autres, rarement une histoire que l’on suit de bout en bout sur vingt morceaux. Ce sont les interludes qui font la narration, pas vraiment ce qui est dit dans les textes.

 

A : L’album est découpé en quatre EP, pour une sortie étalée dans le temps. Pour quelles raisons as-tu opté pour cette stratégie de marketing ?

 

K : Parce que les plateformes de streaming tuent les artistes et nous empêchent d’exister sous un format conceptuel, qui est celui de l’album. Aujourd’hui, la mort des albums est liée à la consommation, et à la manière dont on les écoute sur les plateformes de streaming. Il fallait trouver une possibilité pour que les gens découvrent le projet et que je puisse le défendre. Sinon, je n’aurais eu que deux semaines pour défendre un projet qui m’aura pris plus de trois ans de travail, c’est totalement injuste.

A : Dans un concept aussi défini, est-ce facile de faire correspondre les featurings à ta volonté artistique ?

 

K : Oui, parce que j’ai travaillé principalement avec des chanteurs, comme Karl The Voice, Lisa Spada, Paloma Pradal, Sahar Dawn, Dighya M. Salem… Et puis, des artistes comme Demi Portion sont des gens qui sont d’une extrême ouverture. Je le rapproche d’artistes comme Nekfeu, ce sont des gens, quand ils ont le temps, y mettent du leur, et ça fait du bien parce que ça fait des belles chansons à la fin.

A : Les morceaux ont été co-écrits avec Laurent Colombani, guitariste davantage influencé par le jazz. En quoi cette expérience était-elle différente d’une écriture « classique » de rap ?

K : J’avais déjà fait l’expérience dans Soul Inside, je viens aussi un peu de la soul et du jazz. Pour se comprendre, Laurent et moi, c’était déjà plus simple que si je ne venais que du rap. Tout le premier acte, je l’ai d’abord lancé tout seul, et Laurent m’a rejoint ensuite sur le projet, et il m’a amené d’autres couleurs. C’est grâce à notre rencontre qu’on s’est complétés et qu’on s’est tous les deux tirés vers le haut. Là où Laurent est arrangeur et producteur, moi je suis producteur et arrangeur, tu vois ? C’est vrai que c’est le fruit d’une collaboration, d’une rencontre, et sans Laurent, ce projet-là n’aurait pas la même tête. Moi je suis très heureux de ça.

 


A : Les instrumentales évoluent selon la trame de l’album, elles passent de rythmiques d’Afrique subsaharienne avant d’aller vers des sonorités plus orientales, puis occidentales après la traversée de la mer, ce qui permet de suivre l’évolution géographique du voyage de Manga. Serait-ce envisageable de reprendre le même procédé sur d’autres projets racontant d’autres voyages à d’autres endroits ?

 

K : Tout à fait, ce serait tout à fait jouable de le faire. Après, ce qui est génial dans la musique, c’est quand on fait quelque chose qui n’a pas été fait.

 

A : Et vu que tu l’as déjà fait, tu serais moins chaud pour le refaire ?

 

K : J’en sais rien, je crois que je raisonne jamais dans des idées de redites. Jusqu’à présent, je crois que j’ai proposé des albums toujours innovants les uns par rapport aux autres.

A : D’autres histoires de migration peuvent-elles être racontées de cette manière, et devenir un concept récurrent, comme les Enfants du destin de Médine ?

 

K : Si tu regardes bien, dans les albums que j’ai faits avant, il y a souvent une mise en mouvement, parce que c’est dans la mise en mouvement que tu fais des rencontres, que tu crées des aventures.

 

A : En parlant d’aventures, il y a le personnage de Heddi, qui est récurrent dans la narration, quel est son rôle dans l’histoire de Manga ?

 

K : “Heddi“, ça veut dire “Le guide“, et l’amitié, c’est ce qui nous guide. Heddi, c’est le guide de Manga, et c’est la personne qui l’aide à traverser la mer, grâce à qui il a la force de l’espoir. Heddi symbolise également à mes yeux l’amitié panafricaine qu’il y a entre le Maghreb et l’Afrique subsaharienne. Pour moi, elle est nécessaire pour l’émancipation et la progression.

 

A : Est-ce que le prénom de Manga a également une signification ?

 

K : Manga, c’est le prénom d’un de mes meilleurs amis. Quand on s’est rencontrés, Manga et moi, il y a une quinzaine d’année, je le surnommais Mingus, c’est comme ça que l’appelait son père. Mingus, c’est également le nom d’un jazzman, Charles Mingus, qui était contrebassiste. Comme quoi, tout est lié.

A : Est-ce qu’il y a une morale à tirer de tout ce récit ?

 

K : On ne peut pas y arriver sans l’autre. La réussite, l’espoir, tout ce qui nous fait avancer dans la vie, c’est la rencontre. Sans la puissance de l’amitié, sans se battre pour viser plus haut, on ne peut pas y arriver, sans savoir d’où on vient et où on va.

 

A : Manga va donc plus haut que la Tour Eiffel. Le choix d’utiliser la Tour Eiffel comme marqueur de la progression de Manga était-il lié à la grandeur du monument ou à sa portée symbolique ?

 

K : C’est un peu des deux, ce que j’écris n’est jamais à sens unique. Il y a plusieurs strates de lecture. La Tour Eiffel, c’est comme un phare qui est au milieu de l’Europe, qui appelle le monde entier et nous oblige à regarder en direction de la France. La Tour Eiffel, c’est aussi un repère, un symbole de grandeur, qui a attiré notamment nos parents et nos grand-parents, notamment pour avoir des destins qui étaient plus grands que ce qu’on leur proposait en tant que colonisés. Viser plus haut que la Tour Eiffel, c’est aussi dépasser le stade du colonisé et atteindre le statut plein et entier d’humain.

A : De l’humain, il y en a beaucoup eu au cours de ta carrière. Par exemple, à l’époque de La Cliqua, tu as repéré un jeune qui gravitait autour du groupe, que tu as poussé à se lancer, qui est devenu un certain Booba. Quelques années plus tard, tu as poussé et donné de la force à plusieurs rappeurs de L’Entourage, certains d’entre eux comme Nekfeu ou Alpha Wann font partie des rappeurs les plus populaires aujourd’hui. As-tu toujours eu cette faculté à déceler le talent chez les jeunes ?

K : Je ne décèle pas le talent. Par exemple, Booba, ce n’est pas moi qui l’ai formé, ça c’est plutôt Arafat, aka Egosiz à l’époque. Par contre, donner de la force, ça je sais faire, effectivement. Quand il y a des jeunes qui gravitent autour de moi, ils sont confrontés à un adulte qui a de l’exigence, du travail, de la persévérance, et qui a beaucoup d’amour pour eux. C’est ça qui fait qu’à la fin, je deviens, au moins sur un temps donné, un repère.


A : Dans ton précédent album, en 2015, on retrouvait notamment Nekfeu, A2H et Oxmo Puccino en featuring. Ici, il y a beaucoup de collaborations et Demi Portion est le seul rappeur invité sur la tracklist. Y’a-t-il actuellement moins de rappeurs auxquels tu aimerais te confronter, ou les occasions ne se sont-elles simplement pas présentées ?

 

K : Je sais pas, j’aimerais travailler avec plein de rappeurs. Mais y’ a beaucoup de gens qui calculent les vues qu’ils pourraient avoir, l’opportunité de rayonner… Et parfois, il n’y a pas toujours de gratitude, donc je suis heureux quand je prends mon téléphone et qu’il y a des gens qui me répondent et acceptent mon invitation.

 

 

A : Est-ce que tu seras prochainement sur les projets d’autres personnes ?

 

K : Oui, je suis en train de finir un morceau avec Lucio Bukowski, et je suis également en train de faire un titre avec Faf La Rage. Je travaille aussi avec la nouvelle génération, et j’aimerais moi aussi faire découvrir des artistes que j’ai repérés. Ça va être un plaisir de faire découvrir des artistes que je considère comme excellents.

A : Après ce projet particulier, sais-tu déjà quelle forme peut avoir le prochain ? Un album un peu plus classique, une mixtape… ?

 

K : Je crois que je vais faire la suite de l’aventure, sur ce qui arrive à Manga lorsqu’il arrive à Paris. J’ai travaillé là-dessus.

 

A : J’ai un titre, si jamais ça tourne mal pour lui : Plus bas que les Catacombes. (rires)

 

K : Oh c’est joli ! Ça finit pas comme ça, c’est sûr. Même lui le dit à la fin que ça s’est bien passé. On a envie de savoir ce qui se après la traversée et le titre Où les rêves nous mènent qui conclut l’album. Il va se passer de nouvelles choses, et moi-même j’ai envie de plus d’amusement. Je pense que c’est un disque qui a tout, un disque qui a de belles chansons, de la bonne musique. C’est vrai que ça fait longtemps que j’ai pas fait du rap pur et dur, bête et méchant comme on dit, mais je crois que j’ai plus envie de faire du rap bête et méchant, j’ai envie de faire du rap “intelligent et groove“. C’est ça mon truc, tu vois ? J’ai pas envie de faire du sale, j’ai envie de faire du propre.

 

A : Y’a-t-il une tournée à venir pour ce projet ?

 

K : Il y a une tournée qui est en train de se mettre en place, je serai à Montluçon, au 109, ce mercredi, ensuite, je serai à Lyon mi-mars, Nice ensuite. Début juillet la tournée commence vraiment à se mettre en place, six-huit mois, environ une soixantaine de dates. D’ici là, la quatrième partie de l’album sera entre les mains de tous.

 

A : Scred Magazine suivra comme toujours la suite avec attention.

 

Les trois premières parties de Plus haut que la Tour Eiffel sont disponibles sur les plateformes de streaming en attendant la quatrième et dernière, et l’album physique est disponible à la Scred Boutique

Interview réalisée par Adrien

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