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À trente-quatre ans, le rappeur essonnien Raph GPW vient de publier le troisième volume de sa série d’EPs Sur la route. Ce projet, appuyé par les présences de figures telles que Swift Guad et Disiz, lui permet de franchir une nouvelle étape dans sa carrière, et de revenir sur celle-ci pour Scred Magazine.

 

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ADRIEN : Bonjour Raph, tu as sorti le 31 mars dernier l’EP Sur la route Part. 3 qui complète un triptyque de projets, dont les deux premiers sont sortis en 2021. Pourquoi y’a-t-il eu autant de temps d’attente entre le deuxième et le troisième volume ?

RAPH GPW : À vrai dire, je ne suis pas quelqu’un qui se presse. J’écris quand j’ai de l’inspiration, je ne suis pas quelqu’un qui se force à écrire. Le troisième EP est sorti en 2023, mais si tu écoutes, tu vois que certains sons datent de 2022, vers la rentrée. J’aurais presque pu les sortir en 2022, mais j’ai pris mon temps et attendu le bon moment, quand on a senti que c’était le bon moment, on a balancé.

 

A : Que signifient les lettres GPW dans ton nom ?

R : GPW, c’est le nom de l’endroit où je traînais avec mes gars. C’est à Évry, aux Épinettes. Y’avait une école qui s’appelait Georges Lapierre, ensuite on a pris les initiales de “Georges“ et “Pierre“. Puis on a tourné ça en d’autres trucs, le “GP“ a pris d’autres sens, plein de significations, comme “Gangsta Paradise“. C’est symbolique pour nous par rapport à l’endroit, qui rappelle plein de souvenirs. Le W est arrivé après, ça veut dire “World“, pour l’international.

 

A : Quel a été ton parcours musical jusqu’ici ?

R : J’ai été en groupe, quand j’ai commencé, avec un groupe qui s’appelait Lord Mafia. On avait notamment fait un featuring avec Maska de la Sexion d’Assaut. On était trois. On a commencé à deux, après un gars à nous de la ville nous a rejoint pour un EP, puis on a continué à nouveau à deux. Ensuite j’ai commencé à me lancer en solo, avec les premiers EP Sur la route

 

 

A : Tes EP s’appellent Sur la route, de quoi es-tu sur la route ?

R : Y’a pas trop de direction, quand j’ai commencé mes projets solo, je n’attendais rien en retour. Je me suis juste dit que je le faisais parce que j’aimais ça, et je me suis lancé. On fait, et on voit où ça nous mène, on n’est pas dans l’optique d’attendre quelque chose. On voit au jour le jour.

 

A : Au bout de trois EP, penses-tu approcher du bout de la route ou faudra-t-il encore des projets pour y arriver ?

R : Je ne sais pas encore, la route est très longue, avec peu de visibilité…

 

A : Sur les trois EP, beaucoup d’instrumentales ont été réalisées par Zek, anciennement Zekwé Ramos. Comment as-tu commencé à travailler avec lui ?

R : Zekwé, je l’ai connu bien avant, c’est un gars du coin. Il avait déjà bossé avec un gars à moi, à l’ancienne, il y a des années, donc le contact était là. Zek c’est un mec de l’ombre qui bosse bien, il m’a envoyé une palette. La plupart des palettes de prods, sur cinquante morceaux t’en sélectionnes un, deux, trois maximum. Lui, il m’a peut-être envoyé dix morceaux, j’en ai pris neuf.

 

A : En plus d’être un compositeur de talent, Zek est également un rappeur hors pair. Un featuring entre vous serait-il possible ?

R : Oui, ça doit se faire. Faut juste qu’on trouve un moment, un délire commun, et c’est bon.

 

A : Sur le dernier EP, il y a des collaborations avec Swift Guad et Disiz. Comment se sont faites ces connexions ?

R : Swift Guad, je sais plus comment on est rentrés en contact, s’il est passé par mon manager ou par moi, mais ça fait un moment. Le gars est bon délire, réactif, donc ça s’est fait assez rapidement. Disiz, lui, c’est un grand de chez moi, on se connaît depuis petits.

 

A : Disiz a récemment publié L’Amour, album très chanté, mais il rappe à merveille surWe made it. Était-ce facile de l’emmener dans cette direction musicale ?

R : Au début, je me suis dit qu’il serait peut-être un peu réticent, ou plus trop dans ce délire-là. On a choisi la prod au studio, à deux, mais au final c’est lui qui a décidé. Je pense qu’il a vu mon délire, et il savait que s’il acceptait le feat, ça allait être du rap. Ça reste quelque chose qu’il sait très bien faire, c’est comme le vélo, si tu l’as, tu l’as, et ça ne se perd pas. Donc non, ça n’a pas été si difficile, on a écouté, on a écrit et on a découpé. Je savais que les gens allaient être un peu surpris, mais sur le premier EP, j’avais invité Apôtre H, Treize, Éloquence et Dayron, sur le morceau Putain d’époque. C’est la même équipe, c’est le Fuck Dat, c’est un groupe de chez nous à l’ancienne. Je me fais un kif, parce que c’est à la fois des mecs que j’ai écoutés avant de faire du rap, mais aussi des mecs que je voyais tous les jours. C’est un kif avant de penser à ce que les gens vont dire en voyant le prestige du nom.

 

A : Tu as également partagé le micro avec Tedax Max sur le single Effet miroir. Pourquoi ne pas avoir intégré ce morceau à la tracklist du troisième EP ?

R : Je pense qu’on avait déjà bouclé l’EP quand j’ai fait ce morceau-là, on avait déjà les cinq morceaux. Fallait quand même que je le balance, parce que le morceau, il est archi-lourd, donc je ne voulais pas attendre pour le balancer. On aurait quand même pu l’intégrer fort.

 

 

A : Tu viens d’Évry, ville historique du rap français, et dont la nouvelle génération a beaucoup de succès. Est-ce que cela peut faciliter des connexions futures avec des artistes de la ville ?

R : Je sais pas si ça ouvre des portes plus que ça. Dans la ville, y’a plein de rappeurs, des gars qui rappent comme moi, il y en a plein, c’est pas pour autant qu’on se mélange tous les uns aux autres. Le truc, à Évry, c’est qu’il y a beaucoup de cités, beaucoup de quartiers, on est un peu dans le “chacun fait son truc“, mis à part l’équipe de Koba LaD, le Bat 7, parce qu’eux ont vraiment tous grandi, poussé ensemble. Si tu regardes bien, Niska a fait un featuring avec Koba LaD, parce qu’il fallait le faire ce featuring pour pousser Évry au sommet, mais sinon y’a pas tant de feats que ça…

 

A : Est-ce qu’un projet réunissant tous les artistes des environs, comme celui de Sevran, serait envisageable ?

R : J’ai pas trop écouté celui de Sevran, mais je pense que ça peut se faire, s’il y en a un qui prend l’initiative, je pense que les autres ne vont pas refuser. Après, je ne connais pas les histoires des gens, ça se trouve certaines personnes ont des embrouilles qui rendent impossible la collaboration. À Évry, c’est encore assez autocentré.

 

A : Dans Papier, tu rappes « On raconte quoi si on raconte pas nos vies ? ». Ziak, également originaire d’Évry, a bâti son succès sur son personnage, et le public accepte totalement que ce ne soit pas sa vraie vie qu’il raconte. Serait-ce malgré tout possible pour toi de collaborer avec des artistes de ce profil ?

R : Ziak et moi, on n’est pas trop dans le même style, mais si on trouve un terrain d’entente sur une instru et qu’on pose ensemble dessus, lui il raconte ce qu’il veut. Faut pas qu’il dise n’importe quoi non plus, mais s’il invente sa vie, il invente sa vie. Après, moi, j’ai du mal à parler d’un truc que je connais pas, ou me mettre dans la peau de quelqu’un d’autre, parce que comme je te l’ai dit, j’écris à l’inspiration, ce que je vois, ce que je vis. Mais le rappeur à côté, il écrit ce qu’il veut. S’il veut se mettre dans la peau de 2Pac, il se met dans la peau de 2Pac (rires). Moi, j’aime pas vraiment les morceaux sur lesquels on s’impose un thème, je ne dirai jamais : “Viens, on fait un morceau sur les pompiers“ ou “Allez, on parle du 49.3“, tu ne me donnes pas de règles, j’écris selon mon inspiration. Plus tu me donnes des directives, et moins j’ai envie d’écrire.

 

 

A : Dans We made it, tu dis « Y’a toujours pas de négro en France aux présidentielles ». Que faudrait-il changer selon toi pour que ce soit le cas ?

R : Faudrait tout recommencer à zéro, c’est trop corrompu, trop bresom… Faudrait tout brûler pour reconstruire par-dessus. Le game est truqué de ouf. On ne nous laisse même pas le choix, y’a pas de débat possible.

 

A : À l’image d’un Kanye West aux États-Unis, ce candidat noir peut-il, selon toi venir du milieu du rap ?

 R : En France, je ne connais pas les pensées et les envies de tout le monde, mais pourquoi pas. Y’a beaucoup de gars intelligents dans le rap, des gens qui pensent, même s’ils ne renvoient pas toujours cette impression.

 

A : Quelle sera la suite pour toi après avoir fini d’être Sur la route ?

R : La trilogie est bouclée, on part sur autre chose.

 

A : La suite peut-elle s’écrire sur un format album ?

 R : Comme je l’ai dit récemment dans une interview pour un autre média, moi je ne fais pas de distinction entre les formats. Quand je fais un morceau, je ne me dis pas qu’il est pour un EP, un album ou autre… Je bosse mon morceau, et on verra ensuite pour le reste. Si je pouvais même ne pas donner de titre à mes morceaux, je les appellerais juste Morceau 1, Morceau 2, Morceau 3… juste pour les balancer comme ça, en écoute.

 

A : Heureusement que Jul ne fait pas ça, on en serait déjà à Morceau 850… (rires)

 R : Bah tu vois, le délire de Jul, c’est un peu ça, il enchaîne les albums, parce que ses morceaux sont à peu près tous les mêmes. Il n’a pas d’EP, mixtapes, et cætera, il balance simplement ce qu’il a à balancer. C’est ma façon de voir le truc, quand je fais un morceau, je ne me demande pas sur quel format il va finir, tout ça se définit après.

 

A : Est-ce que tu auras l’occasion de défendre le dernier EP sur scène ?

 R : J’espère, l’été arrive, les festivals avec. Je jouerai à Montreuil le 20 mai, je vais pull up quelques morceaux là-bas, et après on verra ce qu’il y a ensuite sur la route…

 

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Interview réalisée par Adrien

Le projet Sur la route Part. 3 de Raph GPW est disponible sur toutes les plateformes de streaming.

 

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