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Après avoir fait ses armes dans les Landes et le Sud-Ouest, Charles BDL, vingt-six ans, s’est installé en région parisienne suite à sa signature sur la structure Échelon Records fondée par Vald. Auteur d’apparitions remarquées sur les projets collectifs du label Échelon, il a travaillé en parallèle son premier projet, Kaïros, pour lequel il s’est confié à Scred Magazine.

Charles BDL - albums, singles, production, featuring | SansRefrain

 

ADRIEN : Bonjour Charles, tu as sorti ce 14 avril ton premier projet, intitulé Kaïros. Que signifie ce titre ?
CHARLES BDL : Le Kaïros, c’est un mot que j’ai trouvé, qui appartenait à la mythologie grecque. C’est un petit ange qui vole autour de la tête des gens à certains moments de leur vie. Tu peux avoir plusieurs réactions à ça, soit tu le vois pas, soit tu le vois et tu arrives pas à l’attraper, soit tu y arrives. Dans ce cas-là, il t’emmène où tu veux aller, c’est un peu leur conception de la chance.

 

A : Considères-tu Kaïros comme un EP, une mixtape ou un album ?
C : C’est une question très compliquée (rires). Officiellement c’est un EP, parce que c’est comme ça qu’on l’a signé, en soi, mais y’a onze solos et trente-cinq minutes de musique, ça se rapproche plus d’un format album. On est vraiment entre les deux. Dans tous les cas, c’est avant tout une grosse introduction à mon univers.

 

A : Par quels artistes cet univers t’a-t-il été inspiré avant que tu ne te lances toi-même dans le rap ?
C : Il a été influencé par plein d’artistes. J’ai découvert le hip-hop un peu tard, et je me suis immergé dans tout le hip-hop d’un coup. J’aurais de mal à te citer un rappeur français qui ne m’a pas influencé étant donné que je les ai pratiquement tous écoutés.

 

A : Comment as-tu commencé à prendre toi-même le micro ?
C : C’était il y a longtemps, ça remonte au lycée, avec mon meilleur ami. Il m’avait dit : “Viens, on essaie d’écrire un morceau de rap“, on avait fait ça, il était pourri (rires). J’ai continué, j’en ai fait d’autres, et je ne me suis jamais arrêté. Lui a arrêté et fait autre chose mais c’est toujours mon meilleur ami.

 

 

A : Tu as une attache forte avec les Pyrénées-Atlantiques, un département auquel tu dédies le titre 64. La culture rap là-bas est-elle aussi accessible que dans les grandes métropoles ?
C : Moi je viens des Landes, le 40, mais les Pyrénées-Atlantiques c’est toute la zone Béarn, Pays Basque… le Sud-Ouest, pour être grossier. Là-bas, quand j’étais adolescent, il y avait un certain retard par rapport à l’actu et à la musique, qui commence à être comblé petit à petit avec Internet, Booska-P, et cætera. On n’était pas immergés dans la culture rap comme un jeune à Paris au même moment. La culture rap, là-bas, est très peu développée, j’ai vu les tous premiers showcases de rappeurs dans ma région. Mais cette région est davantage propice au rap indé. Y’a beaucoup de rappeurs indépendants, pas très connus à Paris, qui se développent. À l’époque, il y avait une tendance un peu plus old school, maintenant on a tous types de sonorités.

 

A : Est-ce que le fait d’avoir entendu énormément de rappeurs franciliens scander le numéro de leur département depuis des années a fait naître l’envie de toi aussi mettre ton département en avant ? Est-ce que 64 existe parce que tu as entendu des titres comme 93 Empire avant ?
C : Ouais, un peu. J’ai toujours kiffé le hip-hop, et respecter les codes c’était important. Pour moi ça a toujours fait partie des codes, moins en ce moment c’est vrai, mais il faut représenter. C’est vrai que le 40 n’est pas vraiment représenté dans le rap, je me suis dit qu’il y avait un créneau.

 

A : Comment as-tu été repéré par Vald ?
C : À l’époque, je vivais à Toulouse, j’avais un appartement dans lequel je m’étais fait mon studio. J’enregistrais mes sons, et d’autres rappeurs également. Un jour, un gars qui conseillait un peu les jeunes sur ce qui est Sacem, et cætera, m’a dit que je devrais envoyer des maquettes à des labels. Au début, c’était pas trop mon délire, puis j’ai entendu Vald dire dans une interview qu’il allait ouvrir un label. Je me suis dit : « S’il le fait, je postule ». Après Ce monde est cruel, j’ai vu qu’il concrétisait ça, donc j’ai envoyé un mail.

 

A : Est-ce que Vald était un artiste que tu écoutais déjà beaucoup ?
C :  Oui et non, il faisait partie de mon paysage, mais on va dire que je l’ai de plus en plus écouté. Quand il a pop, je l’ai découvert comme tout le monde mais j’ai pas forcément écouté ce qu’il faisait. Pour moi c’est à partir de l’album Xeu que c’est devenu plus concret, que je l’ai vraiment considéré comme un top artiste français.

 

A : Tu as ensuite participé aux deux mixtapes Échelon, qui avaient pour but de mettre en avant le label et ses artistes. As-tu ressenti l’impact médiatique que peut avoir un artiste comme Vald à cette occasion ?
C : Ouais, clairement. Je passe d’un truc où j’étais tout seul dans mon coin, avec que mes potes qui m’écoutaient, à être mis en avant devant toute la France, parce que c’est quand même un artiste écouté par énormément de gens. En plus j’arrive sur Bertrand, un morceau pas évident, mais c’est vrai que du jour au lendemain ça change tout.

 

A : Est-ce que Bertrand est le premier morceau que tu lui as envoyé ?
C : C’est ça, je lui ai envoyé deux maquettes. Il a sélectionné Bertrand, je pensais qu’il allait prendre l’autre. Bertrand, je l’avais envoyé un peu pour choquer.

 

A : C’est aussi un peu comme ça que Vald s’est fait connaître, en jouant avec le côté troll de son personnage.
C : C’était pas vraiment pour troller non plus, j’étais sérieux dans ma démarche. Je voulais me différencier de ceux qui avaient envoyé des mails en même temps que moi, c’est un morceau qui ne ressemble pas à beaucoup d’autres.

 

A : Est-ce que Vald a également un rôle de directeur artistique par rapport à ta musique ?
C : C’est plus en équipe qu’on voit ça, c’est pas Vald tout seul. C’est l’avis de l’équipe qui compte, parce que le but c’est quand même de faire de la bonne musique. Après, bien sûr que Vald me donne toujours des conseils. Pour lui c’est sûrement des petites phrases, mais ça ne tombe jamais dans l’oreille d’un sourd. J’essaie de faire au mieux et je lui fais confiance.

A : Il n’y a aucun featuring dans Kaïros, la question d’inviter Vald s’est-elle posée malgré tout ?
C : La question s’est posée, plusieurs fois même. On devait faire un morceau, mais on a réfléchi et on a trouvé que c’était mieux que j’arrive tout seul.

 

A : Dans la tracklist, le champ lexical de l’aristocratie est assez présent, dans des titres comme Royaume, King Charles, Noblesse ou encore Gloria. Était-ce la direction artistique prévue pour ton premier projet depuis le début, ou as-tu surfé sur la vague après que le Prince Charles soit devenu roi d’Angleterre ?
C : C’est lui qui m’a volé les TT Twitter en réalité (rires). King Charles, je l’ai écrit en 2019, avant le Covid. Elisabeth allait encore très bien, elle était à son prime, masterclass (rires). Dans l’histoire que j’ai créée, ça se comprend, surtout avec le morceau Noblesse, que Charles est un garçon de bonne famille, pas trop à sa place parce qu’il s’est retrouvé déshérité. S’il s’est retrouvé dans la rue à faire du rap, c’est pas quelque chose de normal, c’est que quelque chose lui est arrivé, un peu par accident.

 

A : Dans King Charles, tu évoques plusieurs Charles importants dans l’histoire de la royauté. Est-ce un de tes objectifs de régner sur le rap français ?
C : Sur le rap français, je sais pas, mais sur l’art de manière générale, ouais. Bien sûr que le rap c’est 80% de ce que je fais, mais pour moi, à la fin, il faut qu’on retienne ton nom.

 

A : En parlant de noms à retenir, dans Allô Charlie, tu fais également référence aux Fleurs du mal de Charles Baudelaire, qui aurait pu s’appeler Charles BDL s’il avait été rappeur. À une époque où on prête moins d’attention au texte qu’avant, est-ce important pour toi de soigner ton écriture ?
C : Oui, parce que c’est ce qui fait ma force, ça c’est clair. Rapper des banalités, tu peux, quand ta vie est déjà pas banale. C’est pour ça que t’as plein de mecs de quartier qui peuvent juste rapper leur vie et c’est cool, parce qu’il s’y passe déjà beaucoup de choses. Moi j’ai fait ce choix de vouloir raconter quelque chose, et il faut que je soigne mon écriture, parce que si ce que j’essaie de raconter n’est pas compris, les émotions que j’essaie de faire passer avec non plus.

A : La pochette du projet est une peinture, ce qui donne ainsi une esthétique à la fois épique et rétro au projet. Que représente-t-elle ?
C : Je suis content que tu dises ça, je voulais que ça ressemble vraiment à une peinture de musée. J’ai fait la cover avec un graphiste qui s’appelle Donatien. C’est une photo de moi que j’ai prise et redessinée derrière, je la lui ai donnée et il l’a mise en peinture. On voit un gars qui s’approche un peu trop près de la lumière, puis qui s’en détourne.

 

A : Ça fait penser au mythe d’Icare.
C : Dans tous les cas, y’avait ce truc mythologique que je voulais. On voit qu’il se détourne, qu’il va dans l’ombre pour choper la couronne, mais surtout il se rabaisse. Ce qu’il veut c’est devenir roi, prendre le pouvoir, mais il s’abaisse en prenant ce pouvoir.

 

A : Dans Noblesse, tu rappes : « Je les ai laissé briser mes rêves, j’écoutais pas trop Mokless », en référence au titre Briseur de rêves de ce dernier. Je suis obligé de le citer parce que c’est lui qui me paye (rires). Aujourd’hui, peut-on encore briser les rêves que te donne ton début de carrière ?
C : À l’époque, dans tout ce que faisait la Scred, et également dans ce morceau de Mokless, il y avait ce sentiment que la société t’empêchait de vivre tes rêves. C’est un peu paradoxal, on dit qu’on souhaite la réussite à tout le monde mais les gens la souhaitent surtout pour eux-mêmes, avant les autres, quitte à les écraser.

 

A : Ça me fait penser au morceau Vis tes rêves de Lacrim et Le Rat Luciano, dans le refrain, ce dernier dit : « Vis tes rêves ou rêve de vivre ». 
C : C’est exactement cette idée, quand je dis que j’écoutais pas trop Mokless, je dis que le Charles qui n’écoutait pas de rap n’était pas armé pour faire face aux briseurs de rêve. Si j’avais connu le rap plus tôt, face à ces gens-là, j’aurais peut-être pu plus croire en moi.

 

A : Est-ce que l’expérience que tu as prise t’empêche désormais de te faire briser tes rêves ?
C : Mes rêves ont toujours été très grands et très fragiles, et très facilement brisables. Je pense que c’est ta détermination à les protéger qui les rend solides.

 

A : Te sens-tu “jamais dans la tendance toujours dans la bonne direction“ ?
C : Ça dépend, des fois j’aime bien la tendance aussi, piocher ce qui est bon dans la tendance. Par contre, ma direction, elle bougera jamais.

 

A : Ça me rappelle une discussion avec Mokless, en parlant de Sofiane, il me disait qu’il était à la fois dans la tendance et la bonne direction.
C : C’est vrai, il y a des gens qui sont capables de ça, mais si la tendance change et que tu ne changes pas, tu redeviens dans le passé, en quelque sorte.

 

A : Auras-tu l’occasion de défendre ton projet sur scène prochainement ?
C : Y’a peut-être des petits trucs qui se préparent, mais j’ai envie de faire plus de sons, d’avoir un répertoire plus grand à proposer. C’est des bons textes, y’a du bon rap, mais il faut quand même qu’il y ait plus de dynamique pour un concert, que les morceaux lyriques soient mélangés avec des morceaux plus rythmés. Et j’ai un projet qui est assez sombre, il faut que j’ai quelque chose à côté pour contrebalancer et avoir un concert équilibré.

 

A : Comptes-tu faire vivre Kaïros longtemps ou plutôt enchaîner avec un autre projet rapidement ?
C : Les deux, je vais enchaîner avec un autre projet, mais Kaïros, c’est une base pour comprendre mon univers et mes futurs projets. Je l’ai fait pour que les gens y reviennent, que le projet soit un peu rétroactif, et que les gens qui me découvrent sur la route soient « obligés » d’aller écouter s’ils veulent saisir entièrement mon rap.

 

A : Scred Magazine suivra évidemment la suite avec beaucoup d’attention.

 

 

Interview réalisée par Adrien

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