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Rosalvo est un rappeur canadien, d’origine haïtienne. Son rap aérien et personnel fait de lui l’un des profils à suivre de la scène montréalaise. Il rappelle principalement en anglais, et vient de sortir l’album DNA sorti le 7 juillet dernier. À cette occasion, il s’est entretenu avec Scred Magazine pour évoquer notamment son projet, sa carrière, ses inspirations, son lien avec ses origines haïtiennes ou encore ses projets d’avenir.

 

 

ADRIEN : Bonjour Rosalvo, tu as sorti ce 7 juillet ton troisième album, DNA. Pourquoi avoir choisi ce titre ?

ROSALVO : C’est l’acronyme d’ADN en anglais, pour représenter qui je suis en tant qu’être humain, et mes racines, d’où je viens, le fait que j’aie des ancêtres africains qu’on a envoyé dans les îles. C’est le mélange de culture qui vient de mes ancêtres africains à ce qu’on a créé chez nous au Canada.

 

A : Tu es canadien d’origine haïtienne, dans quel contexte social as-tu grandi ? 

R : Il y a énormément de mélange culturel à Montréal, c’est l’un des plus grands melting-pots du monde. J’ai grandi dans un environnement qui était, oui, difficile, parce que c’était un milieu défavorisé, mais ma mère s’est toujours arrangée pour qu’on ne manque de rien. On a grandi loin du luxe, mais ma mère s’est battue pour qu’on ait les meilleures opportunités, les meilleures écoles, qu’on développe nos capacités et qu’on ait la meilleure éducation possible.


A : Comment le rap est-il venu à toi ? Qui sont les premiers artistes à t’avoir inspiré ?

R : C’est venu assez tard. Quand j’étais plus jeune, j’avais des tresses, donc je voulais ressembler à Lil Bow Wow, mais je ne pensais pas que vingt ans plus tard je serais rappeur. Je suis vraiment tombé en amour avec la musique avec 50 Cent. Plus jeune, j’écoutais beaucoup de musique, mais ce que mes grands frères écoutaient, Vers neuf, dix ans, la première musique que j’ai choisi moi-même d’écouter, c’était 50 Cent, en 2003. J’ai commencé à développer une oreille pour le rap en anglais, et Ludacris est devenu mon rappeur préféré. Ensuite, j’ai découvert Young Jeezy, puis T.I., et en ce moment, mon rappeur préféré, c’est Future.

 

A : Pourquoi avoir choisi de rapper en anglais plutôt qu’en français ? As-tu moins d’attrait pour le rap français ? 

R : Non, le copain de ma mère écoutait beaucoup de Kery James, de Rohff, de Youssoupha. Surtout Youssoupha d’ailleurs. J’ai toujours aimé le rap français, parce que je trouve que la plume des gars est incroyable. La langue française est une super belle langue, mais vu que j’ai grandi avec des anglophones, tout ce qui est américain, c’était plus attrayant. C’était plus proche de mon quotidien, malgré le fait que j’aie fait ma scolarité en français et qu’on parle français à la maison. Le rap français, je ne l’écoutais qu’avec le copain de ma mère, pas dehors. Même Booba, c’est quand il a fait son feat avec Akon, Gun in hand, qu’il a commencé à être écouté en Amérique. En tant qu’américains, c’était magique pour nous, on voyait nos cousins français faire du son avec les plus gros rappeurs américains. Mais jusqu’à récemment, je n’ai pas vraiment eu du rap français dans ma playlist, pourtant, c’est un rap que j’apprécie énormément, peut-être plus que le rap anglais. À chaque fois que j’entends la plume de certains artistes, je me dis que la langue française c’est vraiment quelque chose de différent.

 

 

A : Même si tu rappes surtout en anglais, tu as malgré tout sorti quelques freestyles en français récemment. Pour la suite de ta carrière, vas-tu continuer en anglais ou tenter autre chose en français ?

R : Oui, j’ai fait trois-quatre sons en français, ça reste ma langue maternelle. Pour la culture j’irai éventuellement davantage vers le français, et si Dieu veut, sortir un projet en français, et me rapprocher de la scène française. Mais actuellement, le vrai but c’est l’anglais, il y a un plus gros challenge. Le plafond est beaucoup plus haut, il y a plus de gens à toucher. J’aimerais vraiment passer au français, mais une fois que l’anglais sera établi et fonctionnera, pour me donner un autre challenge.

 

A : Ton nom, Rosalvo, vient de Rosalvo Bobo, une personnalité politique et révolutionnaire d’Haïti. En quoi cette figure historique t’inspire-t-elle ?  

R : C’est drôle parce que Rosalvo Bobo, c’est le parrain de mon arrière-grand-père. Le deal qu’il avait avec son père, mon arrière-arrière-grand-père, c’était qu’il porte son nom pour qu’il en soit le parrain. C’est resté dans la famille, et j’ai aussi ce nom-là sur mes passeports, sur tous mes certificats de naissance. C’est vraiment mon nom également.

 

Rosalvo Bobo, médecin, docteur en droit, pianiste et révolutionnaire | Rezo Nòdwès


A : Est-ce important pour toi de mettre Haïti en avant via ta musique ?

R : C’est super important, parce que c’est un petit pays, mais un grand peuple. Son parcours, son histoire, méritent le respect. Ceux qui connaissent un peu l’Histoire savent ce qu’Haïti a fait dans le monde, et c’est important en tant qu’artiste de véhiculer l’image de mon peuple, l’image de mon pays, de montrer ce qui s’est passé chez moi, et comment ça a pu inspirer d’autres peuples à faire pareil. Chez nous, le dicton c’est “l’union fait la force“, y’a pas de mensonge dedans, quand on l’applique, on fait des merveilles.


A : Ta musique est cependant très introspective, est-ce que tu es plus à l’aise en parlant de toi que de d’autres sujets ?

R : C’est pas que je suis plus à l’aise, c’est que je rentre dans l’arc de ma carrière où c’est ça que je veux faire et que je veux vendre. Plus je vais avancer, vieillir, plus mon rap va devenir mature. En tant qu’homme d’affaires, je dois subvenir à ce que les gens veulent entendre. Ce que je raconte, c’est surtout qui je suis et mon histoire personnelle.


A : Que penses-tu de la scène francophone de Montréal ?

R : Je suis tellemnt content de cette ambiance. J’ai vingt-neuf ans, donc j’ai vu toute l’évolution du rap game montréalais. On n’a jamais été aussi enchantés. Le seul truc que j’aimerais que ma ville fasse, c’est retirer le complexe qu’on a. On est le pont entre l’Europe et l’Amérique, et on est à la fois complexés par rapport aux français et aux américains. Le plus gros marché francophone est en France, donc beaucoup de rappeurs montréalais veulent plus plaire, ou plus ressembler, à des français. Moi, je trouve que c’est d’abord important de créer l’identité de Montréal, et de ressembler à qui nous sommes en tant que “français américains“.

 


A : Enima, le canadien francophone le plus populaire ici, n’a plus trop le droit de venir au Canada actuellement (rires).

R : Lui c’est l’exemple parfait, il n’a jamais vraiment voulu être français. Il était un million de pourcents montréalais, et regarde où ça l’a amené. C’est un super exemple de rester soi-même, il rappe avec des mots anglais, du slang créole, le mélange arabe… Il est une superbe représentation de ce qu’est le mélange de Montréal.

 

 

A : Pour la scène montréalaise, il faudrait peut-être qu’il se passe ce qu’est passé avec Bruxelles il y a quelques années, Damso a ouvert la porte et Hamza, Caballero & JeanJass, Isha… ont tous explosé dans la foulée.

R : Exactement, on m’a dit que fut un temps, le rap belge n’était pas très bien accueilli en France, c’est vrai ça ?

 

A : C’est pas que c’était mal accueilli, c’est que ça ne passait pas la frontière carrément. Quelques-uns écoutaient les Gandhi ou Scylla, mais le grand public n’entendait jamais parler d’eux. Il y avait pas mal de clichés sur les belges, genre “ils vont parler de frites…“ (rires).

R : C’est comme nous et les bûcherons, la neige… Peut-être qu’un Enima, que moi-même, ou Rowjay, MB, White-B… on arrivera à faire tomber ces clichés.

 

A : En plus de cela, il y a des gens comme Mister V ou Karmen qui passent beaucoup de temps au Canada et se rapprochent de la scène locale, ce qui peut leur donner de la lumière. De ton côté, serait-ce envisageable de collaborer avec certains artistes montréalais ?

R : Moi, j’ai toujours dit à haute voix que je n’ai pas de problème. Je ne suis pas là pour me faire des amis, mais si on devient amis, tant mieux. Je suis avant tout là pour faire de la bonne musique, et pousser le rap montréalais par la même occasion.

 

A : Tu as invité le rappeur américain Zoey Dollaz sur le titre Ayida. Comment s’est faire cette connexion ? Je sais que quand les mecs de Miami utilisent le nom “Zoey“, c’est pour montrer leur appartenance à la communauté haïtienne, je le sais grâce à Gato Da Bato, le pote de Booba. (rires) 

R : En plus on s’est parlé récemment avec Gato, sur FaceTime. On devait se capter mais c’était compliqué, mais en tout cas, très cool comme gars, et la piraterie n’est jamais finie ! Pour Zoey, comment ça s’est passé ? Un ami à moi était en voyage à Miami avec ses potes, ils ont été manger dans son restaurant, et Zoey est apparu. Ils ont parlé, ils se sont connectés. Mon gars lui a dit : « J’ai un gars à Montréal qui fait de la bonne musique, écoute ça. », il a écouté trois de mes sons et il a embarqué sur Ayida, et quelques jours après on a été le clipper. Ayida, d’ailleurs, c’est le nom d’un esprit dans le folklore haïtien.

 

 

A : Est-ce un de tes objectifs de créer des ponts avec des artistes de la diaspora haïtienne partout dans le monde ?

R : 100%. C’est en avançant ensemble qu’on va pouvoir pousser tout ce que font les Burna Boy, Rema, WizKid, de faire voyager la culture africaine à travers la planète.

 

A : En plus de ça, la diaspora, c’est large, tu peux autant avoir des mecs comme Kery James, que MadeInParis, ou que Zoey Dollaz. Tu peux vraiment avoir tous types de sons possibles.

R : C’est exactement ça, et c’est quelque chose de magnifique.

 

A : Après DNA, enchaîneras-tu vite sur un autre projet ? 

R : Je vais l’exploiter avec des clips, donc je peux le pousser pendant des mois, voire des années. Ce sur quoi j’aimerais travailler ensuite dépend du succès de DNA, j’ai d’autres projets en préparation. J’ai un projet trap prêt à partir, de douze chansons. J’ai un projet en français, avec un artiste montréalais dont je ne vais pas encore dévoiler le nom, et j’ai un EP en mode afro-caribéen. On verra ce qui se passe avec DNA et on prendra une décision. Je vois que c’est l’afro qui risque de mener la danse lors de la prochaine décennie, donc on va peut-être aller dedans.

 

A : Auras-tu l’occasion de te produire en concert en France ?

R : J’ai déjà eu une proposition. Je vais éventuellement aller en France pour un concert, mais je vais attendre que ma fanbase française soit suffisamment réceptive pour prendre le temps de venir me voir en spectacle.

 

 

Interview réalisée par Adrien

L’album DNA de Rosalvo est disponible sur toutes les plateformes de streaming.

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