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Rayane et Raouf sont frères jumeaux, et forment ensemble le groupe Hardos. Le duo originaire de Mantes-la-Jolie déborde d’énergie, et font parler leur complémentarité sur leurs projets, notamment dans l’album Jumeaux, sorti le 19 mai dernier. Poussés par le label Wati B, ils y étalent leur technique et leur énergie, tout en montrant un fort attachement à l’héritage rap des Yvelines. Ils se sont confiés à Scred Magazine pour faire découvrir encore davantage leur univers.

 

 

ADRIEN : Bonjour Rayane et Raouf, vous formez le duo Hardos et avez sorti le 19 mai dernier votre album Jumeaux. Il arrive plus de deux ans après vos premiers projets, Les z’hommes volumes 1 et 2. Pourquoi vous a-t-il fallu plus de temps pour faire ce premier album ?

 RAYANE : Je dirais qu’on a passé du temps à essayer de se chercher une direction artistique propre à nous. Ça a été long, quand t’es habitué à faire du kickage, et que tu veux essayer d’ouvrir une autre façon d’utiliser la musique, c’est forcément long. Tu te cherches, tu fais des sons, tu valides, tu valides pas, tu réessayes. On a essayé de trouver un autre monde.


A : Quand et comment avez-vous débuté le rap ?

RAYANE : Quand on a commencé le rap, on avait onze ans. On a commencé à rapper, à écrire au quartier. Mais réellement, on a commencé à enregistrer vers l’âge de quatorze-quinze ans.


A : Était-ce naturel dès le début de rapper entre frères jumeaux ?

 RAYANE : Ouais, on s’était même pas posés la question, c’est venu comme ça. À la base, on s’appelait même pas Hardos, on s’appelait Rayss et Abdenoss, on s’était même pas cassés la tête.


A : Avez-vous les mêmes influences musicales ? 

RAYANE : Je vais te dire quelque chose, bizarrement, on a les mêmes goûts musicaux. Par exemple, quand on est avec nos potes, et qu’ils mettent des musiques, on n’est pas trop fans. Mais quand c’est à mon frère de mettre une musique, je vais directement être d’accord avec lui. Limite, je devine que c’est lui qui a mis un son sans le voir. On n’écoute pas ce que tout le monde écoute.

 

A : Dans la vie de tous les jours, êtes-vous aussi complémentaires que dans la musique ?

RAYANE : Ouais, mais la musique a aussi fait en sorte de nous donner un objectif commun. Limite, on n’a pas goûté à autre chose, puisque ça a commencé à onze ans. On est des personnes atypiques, dès qu’on veut faire quelque chose, on a une poussée de détermination. Soit on réussit, soit on réussit, même si c’est pas dans l’immédiat. La musique a fait partie de notre éducation.

 


A : Vous inspirez-vous des carrières de frères légendaires du rap français, comme PNL ou Ärsenik ?
 

RAYANE : Tu veux que je te dises la vérité ? On est jeunes, on a vingt-trois ans, mais il y a deux-trois ans, on ne s’en inspirait pas. Plus tu grandis, plus tu comprends des choses que tu comprenais pas à la base, et on est dans cette phase-là. On commence à admirer réellement leurs travaux. Je les écoutais, je me disais “c’est des frères qui rappent“ et c’est tout. Quand tu grandis, tu comprends qu’il y a tout un taf derrière, ils ont ramené un nouveau truc. Ils ont pas remis à la mode quelque chose qui existait déjà. Nous, on est fascinés, par rapport à leur travail.


A : Comment avez-vous été repérés par Wati B ?

RAYANE : C’était en 2018, et c’est nous qui avons repéré Wati B, pas l’inverse. Tout le monde a kiffé la Sexion d’Assaut, ça a bercé l’ambiance de tout le monde. Dawala, je le rencotre à la Wati Boutique, je le suis pendant des mois et des mois, on a forcé, et on a fini par rentrer chez eux.


A : Est-ce que Dawala a une influence directe sur votre production musicale ?

RAYANE : On est assez libres. Évidemment, lui ou d’autres vont nous donner des conseils ou nous aiguiller, mais le dernier mot, c’est les artistes qui l’ont. Ils ne sont pas là à nous bloquer, ils nous laissent nous développer tous seuls, c’est une très bonne école.

 

A  : C’est L’École des Points Vitaux (rires). Il y a une référence dans l’album à un autre groupe mythique, qui vient comme vous de Mantes-la-Jolie, Expression Direkt. Est-ce important pour vous de remettre en avant des artistes qui vous ont marqué ? 

RAYANE : Ouais, c’est des anciens à nous. C’est le minimum qu’on pouvait faire pour eux. Expression Direkt c’est pas n’importe quel groupe, c’est bien avant tous les autres. Ça a mis une baffe au rap français, ils ont été écoutés par toute la France, ils ont mis Mantes-la-Jolie sur la carte. Ils l’ont située comme une ville de talent.

 

A : Comment s’est faite la connexion avec Canardo, qui vous accompagne sur ce titre ?

RAYANE : Il nous avait envoyé un message y’a deux ans, il aimait bien ce que l’on faisait. Quelques années après, quand on faisait le son Expression Direkt, on se disait qu’il fallait mettre un ancien qui a marqué l’histoire du 78. Canardo en a fait partie, et c’était la personne qu’on pouvait contacter le plus facilement. Nous, on aurait même kiffé avoir à la fois La Fouine et Canardo sur le titre. Mais La Fouine, il était plus difficile à avoir, c’est un businessman.

RAOUF : Expression Direkt, c’est l’image de Mantes-La-Jolie en matière de rap, c’est les premiers qui ont bercé la ville, et qui ont fait en sorte que la ville parle d’elle-même avec eux. Ensuite, y’a eu La Fouine et Banlieue Sale. Ils ont aussi produit Rohff à ses débuts. Ils ont fait des choses dans le rap, et c’était obligé de leur rendre hommage.

 


A :  Participerez-vous à la mixtape Banlieue Ouest Mafia, qui doit réunir les artistes des Yvelines comme l’ont fait le 93, le 91 et le 94 avant ?

RAYANE : On est dedans, mais je vais pas te mentir, j’ai zappé avec qui on est (rires). Ça fait un an que l’on a enregistré le son, on attend juste que ça sorte. C’est intéressant de poser avec des gens qui n’ont pas trop de lumière sur eux. Si tu mets des sons où tout le monde a la lumière, les gens vont écouter trois sons sur l’album.

RAOUF : S’il y’a une “tête“ ou deux par morceau, c’est bénéfique à tout le monde par contre.


A : Comment expliquez-vous qu’il y ait moins de têtes d’affiche actuelles qui viennent du 78 en comparaison avec les autres départements ?

RAOUF : Je vais pas te mentir, nous, on ne va pas dans chaque quartier du 78 pour voir qui a envie de rapper.

RAYANE : Mais, il faut savoir que dans le 78, il y a énormément de rappeurs.  Mais tu sais que c’est très compliqué d’avoir de la lumière, parce qu’on est à l’ouest de l’Île-de-France.

 

A : Quelle est la situation actuelle de la scène rap de Mantes-la-Jolie ?

RAYANE : Je te dis la vérité, si à Mantes-la-Jolie, on se donnait tous de la force, avec le talent qu’on a dans la ville, on pourrait tout brûler. Ça peut devenir un truc de ouf. Je dirais pas non plus que ça deviendrait Sevran, parce que Sevran, ils ont leur image de marque. Mais on peut tout péter à notre façon. Y’a énormément de talents, y’a Doni M, même s’il a arrêté le rap, Decimo, qui est signé chez Morning Glory, le label de DJ Bellek… Y’a beaucoup d’anciens aussi. Là, Niaks, il est en train d’ouvrir la porte, un peu, même s’il est encore peu connu hors du public rap. Mais il a une communauté, une très grosse communauté.

 

A : Vous avez fait une petite apparition au début de la saison 2 de Validé. Est-ce que le cinéma est un domaine qui vous attire également ?

RAYANE : Ouais, c’est dans les projets. Mais on préfère fermer un livre avant d’en ouvrir un autre, on préfère se mettre pleinement dans une chose à la fois. Parce qu’on est des personnes un peu hyperactives, on peut pas avoir quarante choses dans la tête, sinon on va exploser. (rires) D’abord on perce bien dans la musique, après on voit, mais c’est dans les projets.


A : Avez-vous déjà envisagé des carrières solo chacun de votre côté ?

RAYANE : Non, c’est impossible. On est des jumeaux, on est nés ensemble, on a tout fait ensemble, juste on va pas se marier avec la même femme, parce que c’est interdit religieusement… (rires)

 

A : J’ai des potes jumelles à vous présenter si vous voulez.

RAYANE : Plus sérieusement, quand t’as un frère jumeau, et qu’on ne te voit plus avec, ça ne fait pas le même effet. Si à deux on n’a pas encore percé assez fort, c’est parce qu’il n’y a pas encore ce grain de sel. Quand il y aura ce grain de sel, ça va partir. Quand tu vois PNL à l’ancienne et ce qu’ils sont devenus aujourd’hui, c’est pas la même chose. Mais ils ont toujours gardé leur identité de base qui est d’être à deux. Avant, chacun de leur côté, ils ne perçaient pas de ouf. Ce grain de folie en plus, tu ne le comprends qu’avec le temps et l’expérience, sauf si t’es vraiment visionnaire. C’est comme si je te dis : « Crée-moi une nouvelle recette, mais pas des pâtes, et pas du riz. » C’est en mangeant des pâtes et du riz que tu vas commencer à analyser comment tu peux apporter une autre saveur, d’une manière différente.

 


A : Quand on fonctionne à deux frères jumeaux, est-ce facile d’intégrer quelqu’un d’autre à la création des morceaux ?

RAYANE : Excuse-moi du terme, on est un peu casse-couilles. Soit ça passe, soit ça passe pas. Quand quelqu’un fait une prod, on écoute trois secondes, on sait direct si on la veut ou pas. On ne va pas se forcer. On arrive à faire rentrer quelqu’un de temps en temps, mais faut vraiment nous connaître, savoir comment on est. Entre nous, on peut essayer plein de choses que les gens ne captent pas. Le reste, c’est une question de feeling.


A : Il y a aussi une petite sœur dans la famille, vous la citez dans J’Khalass. Est-ce qu’elle a elle aussi des ambitions musicales ?

RAYANE : C’est la petite dernière, il faut qu’elle fasse des études, tu connais. Faut qu’elle devienne médecin, avocate… Elle a dix-sept ans, c’est encore une bébé.

 

A : Est-ce qu’être deux apporte quelque chose de différent sur scène ?

RAYANE : On occupe bien la place. Un à gauche, un à droite, ça bouge partout, on se stoppe, chacun son côté. Si on va dans un concert, on veut se faire remarquer. Si on va au concert de Booba, il faut qu’on fasse mieux que Booba. On est très culottés, mais c’est bien d’être comme ça.


A : Aurez-vous l’occasion de défendre Jumeaux sur scène ?
 

RAYANE : On aimerait bien, mais ça faut le dire au label. (rires) Nous on est trop déter, si tu nous dis de venir pour un concert, du studio, on sera là, mais faudra parler avec le label. Ils ont déjà du monde, y’a Tiakola qui est en train de tout péter, ils ont pas encore le temps de nous caler des dates. C’est notre détermination qui nous ouvrira des portes.


A : Pour la suite, enchaînerez-vous avec un autre projet rapidement ou ferez-vous vivre celui-là sur la durée ?

RAYANE : Moi j’ai envie de faire une réédition, et mettre des gros feats dedans, comme Kaaris. Ou Nayra, parce que j’ai vu comment elle rappait, et ça se voit qu’elle est déter. Moi j’aime beaucoup cette mentalité, au-delà de l’aspect musical. On est des gens trop hyperactifs, trop déterminés.

 

 

L’album Jumeaux de Hardos est disponible sur toutes les plateformes de streaming.

Interview réalisée par Adrien

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