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Finaliste de la première saison de Nouvelle ÉcoleLeys a pris son temps pour préparer du mieux possible son premier projet. C’est finalement le 8 mars 2024, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits de la Femme, que la rémoise dévoile son EP éponyme Leys. Ce premier opus porte en lui les promesses entrevues sur Netflix deux ans plus tôt. À cette occasion, Leys s’est confiée à Scred Magazine, et est revenue sur son début de carrière, ses ambitions et son identité musicale.

 

 

ADRIEN : Bonjour Leys, tu sors ce 8 mars ton premier EP, qui porte ton nom. Pourquoi avoir décidé de donner ce titre à ton tout premier projet ?

LEYS : Tout simplement parce que mon nom, c’est ce qui me définit le plus, et je voulais quelque chose de réel, et qui me correspond. 


A : Ce premier projet a mis du temps à se concrétiser. Pourtant, on avait pu te voir à l’œuvre dès 2017 dans Rentre dans le Cercle avec Sofiane. Est-ce que la Leys de 2017 aurait imaginé ne sortir son projet qu’en 2024 ?

L : Pas du tout, entre temps j’ai travaillé avec beaucoup d’équipes. On était toujours sur le point de sortir un projet, à la fin, à chaque fois ça ne le faisait pas. Donc, j’ai plein, plein de sons en réserve, que je ne sortirai jamais d’ailleurs. Je ne pensais pas que ça allait prendre autant de temps, mais d’un autre côté, je suis contente, là au moins, je suis sûre du choix que j’ai fait et de ma volonté.


A : Comment as-tu été repérée par l’équipe de Rentre dans le Cercle ?


L : À l’époque, j’avais fait un freestyle sur Tout le monde s’en fout de Fianso, je l’ai identifié dessus, il l’a vu, et quelques mois après, il m’a envoyé un message sur Instagram pour me donner de la force.

 


A : Tu viens de Reims, une ville peu présente sur la scène hexagonale, seul El Matador a réussi à avoir une certaine notoriété nationale il y a quelques années. Est-ce que c’est plus dur de se lancer dans le rap à Reims qu’à Paris ?


L : C’est plus dur de se lancer dans le rap dans toutes les villes de la Terre (rires). En vrai, c’est plus dur, mais pas à Reims en particulier, c’est une ville comme les autres. Les réseaux sociaux, ça ne se limite pas à Reims. Si tu décides d’aller sur les réseaux et faire des vidéos, ça sera vu par tout le monde. Je ne pense pas que ça soit plus difficile.


A : Quels sont les artistes qui t’ont inspiré à tes débuts dans le rap ?


L : À mes débuts, je m’inspirais beaucoup des artistes qui ont « créé » le rap français, Youssoupha, Kery James, j’écoutais aussi beaucoup de Booba. Par la suite, celle qui a réellement fait en sorte que je saute le pas, c’est Nicki Minaj.


A : Parce qu’elle t’a donné confiance en montrant qu’une femme pouvait réussir sans suivre certains codes ?

L : Même, au-delà de tout, c’est le fait qu’elle soit aussi forte. À l’époque, j’avais pas d’exemple de meufs plus fortes que les gars. Quand je l’ai découverte, elle a brisé tout ce que je pensais avant du rap et des femmes qui en faisaient.

 


A : Après Le Cercle, tu fais notamment une première partie pour Kery James, tu sors quelques singles, mais aucun projet ne sort. As-tu douté de ton avenir dans le rap à cette période ?


L : J’ai jamais douté, j’ai toujours eu confiance en mon écriture. En moi, pas toujours, mais en mon talent, et ce que j’avais à raconter, j’ai toujours eu un peu confiance. Je voyais ça comme un challenge, à chaque étape, des moments d’exposition puis de retombée qui s’enchaînent. J’ai toujours eu envie de faire plus, de prouver de quoi j’étais capable. Et encore aujourd’hui, après la sortie de mon EP, je sais que le chemin est long et qu’il faudra encore que je prouve.


A : L’expérience Nouvelle École arrive ensuite, la saison 1 est diffusée en 2022. As-tu hésité avant d’accepter d’y participer ?


L : Oui, bien sûr. J’ai hésité, pour des raisons bêtes en plus. Ma meilleure amie, qui est américaine, me parlait déjà de la version américaine de l’émission. Et c’est drôle, parce qu’à l’époque, un casteur m’avait approché pour cette version américaine. C’est mon amie qui a fini par me convaincre de faire la version française, en me disant que c’était mon moment. C’est arrivé comme ça.


A : Est-ce que Nouvelle École a également été l’occasion de belles rencontres humaines avec les autres candidats ? On t’a notamment entendue en featuring avec certains après l’émission.


L : Ouais, clairement. Au-delà d’être une expérience musicale, c’est aussi une expérience humaine. C’est comme si tu te redécouvrais à travers la télé. Ça reste une des meilleures expériences de ma vie, même après les années, et même si les gens ont des préjugés, je souhaite à tout le monde de vivre une expérience incroyable comme celle-là.


A : Dans cette saison, tu réalises de belles performances mais on voit parfois de petites baisses de confiance. Est-ce qu’en regardant à froid l’émission, plusieurs mois après le tournage, tu as pu visualiser les points qui te faisaient défaut ?


L : Exactement. Le fait de me regarder et de voir comment je me sentais à l’intérieur, ça m’a permis de corriger certaines de mes failles. Je n’ai pas encore confiance en moi sur tout, c’est un travail qui reste à faire, et regarder cette émission m’y a aidé.


A : Tu finis néanmoins finaliste, et on peut s’attendre à un projet dans la foulée pour capitaliser sur cette mise en lumière, mais tu nous offres plutôt quelques singles et featurings pour patienter. Parmi eux, Si c’était le premier, référence évidente à Si c’était le dernier de Diam’s. L’opinion publique aime comparer chaque rappeuse à Diam’s, peu importe son style. As-tu peur de ces comparaisons, alors que la plupart des artistes essaie davantage de les éviter ?


L : Je n’ai pas peur, parce qu’on est comparées de base à elle. Parce que c’est la meilleure, et y’en a pas une encore qui a atteint son niveau. Moi, je suis décomplexée sur ce fait, parce que j’ai été bercée par elle, je l’ai écoutée, forcément elle fait partie de mes influences. J’avais envie, à travers ce morceau, de montrer qu’on n’a pas eu la même expérience. Il y a des choses qui se rapprochent beaucoup dans nos parcours, mais j’ai mon histoire à raconter. C’est pour ça que j’ai décidé de faire ce son, c’était un défi que j’ai repoussé plusieurs fois. Faire un son comme celui-là, de onze minutes, et j’ai fini par le réussir. Je suis contente des résultats, des vues, des commentaires. Les messages que j’ai reçus après ce son sont incroyables. C’était aussi un hommage, et j’avais envie que les gens qui m’écoutent comprennent que mon envie de bien écrire vient aussi d’artistes comme Diam’s.

 

 


A : Dans ton EP, on sent d’autres influences de rap français. Je suis rappelle notamment Autodestruction de Sinik dans sa construction, tandis que VS évoque un conflit intérieur entre l’artiste et la personne, comme on le voit notamment dans l’album La Fouine VS Laouni. Est-ce que, pour paraphraser Mac Tyer, ton écriture est un « produit de ton environnement » ?


L : Clairement, de tout ce que j’ai écouté, de tout ce que j’ai vécu. Le thème de la semaine dans le projet, c’est vraiment pour montrer ma vie, ma personne, ce que je vis.

 


A : Les sept derniers morceaux de l’EP correspondent donc chacun à un jour de la semaine. Comment est venue cette idée ?


L : J’avais expliqué à mon producteur que je voulais faire un truc le plus réaliste possible, ne pas m’inventer une vie, un personnage. Il a trouvé cette idée de la semaine, une semaine dans ma vie, où il m’arrive diverses choses.


A : Y’a-t-il une Leys par jour ?


L : Franchement ouais. Tous les jours des émotions différentes. Je vais me lever, je vais être joyeuse, le lendemain je vais être énervée… Y’a plusieurs moods différents quand même.

 


A : En début de semaine, l’atmosphère est plus rap, davantage dans le kickage, et les sonorités s’ouvrent un peu plus à l’approche du week-end. À la fin du dimanche, on entend un rire. Que signifie-t-il ?


L : En gros, je me moque du mec que l’on retrouve au cours de cette semaine. Il m’a fait souffrir, donc le dernier jour, je ne suis plus là, il va se faire voir. C’est un rire moqueur.


A : Au bout de la semaine, est-ce que tu enchaînes sur une semaine identique ?


L : J’essaie de ne pas refaire les mêmes erreurs, mais généralement je les refais (rires).


A : Tu as récemment été invitée par Oxmo Puccino, avec Jarod, Edge et 404Billy, à performer à la Philarmonie de Paris. Quel bilan tires-tu de cette expérience ?


L : Ça ne m’a pas du tout mis de pression, même si ça fait longtemps que je n’avais pas fait de scène. C’était super cool, et en plus il y a une anecdote dessus qui est grave drôle. 404Billy a beaucoup critiqué Nouvelle École, mais je ne trouve pas que c’est une mauvaise personne. Ma mère et sa pote sont venues au concert, et elles ont kiffé ses diss tracks contre Benjamin Epps. Quand je suis parti le voir dans sa loge, elles ont voulu venir pour prendre une photo. Son équipe m’a dit qu’il n’était pas dispo, et quand j’ai dit que c’était ma mère qui voulait le voir, il s’est levé, il a eu peur (rires). Je crois qu’il pensait que ma mère allait l’embrouiller parce qu’il aurait mal parlé de sa fille, mais le fait qu’elle demande une photo, ça l’a choqué ! Ensuite, on a bien discuté, c’était cool. Il fait partie des personnes qui n’ont pas aimé l’émission Nouvelle École, mais ce n’était pas spécialement contre moi, ça reste le rap qui parle avant tout.


A : Sens-tu un esprit de solidarité entre les rappeuses de ta génération ?


L : En vrai, ce serait mentir de dire oui. J’en parlais avec les rappeuses du cypher que j’ai organisé, entre filles on est beaucoup plus réservées. Si on se croise dans la vie on s’entend très bien, mais sur les réseaux on est grave sur la retenue. Je vais kiffer des meufs, mais je vais avoir peur d’aller les DM, parce que j’ai peur d’avoir un râteau… On est sur la réserve, et il y a de la concurrence, mais j’ai espoir que toutes les meufs qui se kiffent finissent par feater. Je l’ai fait avec le cypher et c’était incroyable, on était dans de super bonnes vibes.


A : Est-ce que le fait de sortir ton premier projet le 8 mars, journée internationale des droits de la femme, a une résonance particulière pour toi ? 


L : C’est pas un hasard, je suis une femme, même si je veux parler à tout le monde, je parle des problèmes d’une femme. Je trouvais que c’était important, on peur rapper et on a le droit.


A : Pour fêter ça, tu as sorti un cypher avec La Valentina, Ash To The Eye, LMK et Sosoo.  Pourquoi avoir privilégié la forme du cypher à celle du single ?


L : Le cypher, c’est un exercice rap. Le projet, c’était ma semaine à moi, donc très perso, donc faire ça à côté m’a permis de collaborer en parallèle avec d’autres meufs. J’ai pris que des kickeuses, et elles ont dead ça !

 


A : Ce projet a mis beaucoup de temps à voir le jour. Maintenant que la machine est lancée, les projets suivants arriveront-ils plus rapidement ?


L : Ils arriveront plus rapidement, parce que je mets du temps à lancer la machine. Les projets suivants seront encore plus intimes. Celui-là est assez orienté autour d’un mec qui m’a fait du mal. Dans le projet suivant, l’album, ça sera plus pourquoi je vais vers les gens qui me font du mal. Je vais parler de mes défauts, de ma personne, du côté mauvais de moi-même. Ça sera plus moi-même, limite une thérapie.


A : Pourras-tu défendre ce projet sur scène ? 


L : Bien sûr, il y aura plusieurs dates à venir, à partir du printemps, restez branchés en tout cas.


A : Scred Magazine restera à l’affût.

 

 

 

Interview réalisée par Adrien

Photos réalisées par Salma

L’EP Leys de Leys est disponible sur toutes les plateformes de streaming.

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